Chapitre 2

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Authieu niou dem ❤️

POINT DE VUE EXTERNE

Comme promis, Salif Souaré amène sa fille au village de sa défunte femme Saraba Tabane.
Trois voitures noires, vitres teintées se succèdent sur le long de cette route presque vide. De part et d'autre, la verdure servait de spectacle au voyageur et comblait la peine de cette route sinueuse et boueuse. Au mi-chemin, Salif a demandé à son chauffeur de s'arrêter pour visiter ce petit village sur leur chemin. Il descend de la voiture et invite sa fille à faire de même. Son bras droit ainsi que ses gardes du corps les suivent.

Cissé : Monsieur vous aurez sûrement besoin d'une anti-moustiques car j'ai entendu dire que les piqûres des moustiques de ce village sont plus douloureuses qu'une chirurgie sans anesthésie. Met-il en garde son patron

Salif : si je suis capable de supporter ta stupidité c'est que je peux résister même à l'électrocution. Dit-il avant de continuer à marcher.

Cissé : D'accord Monsieur heureusement que le paludisme a un remède. Ne pouvant pas s'empêcher de dire

Il a voulu lui répondre mais deux femmes qui étaient sur le trottoir l'ont reconnu, elles ont courus vers lui mais les gardes les ont stoppées.

Salif : Non c'est bon. Dit-il à ses gardes qui ont laissés par la suite la voie libre à ces femmes

- M. Souaré c'est bien vous ? Dit l'une des femmes

Salif : c'est bien moi Mesdames. Mon chauffeur a emprunté cette voie par hasard que je ne connaissais pas d'ailleurs du tout et je me suis dit que j'allais faire un saut avant de continuer ma route. Dit-il avec tant d'élégance

- Quelle humilité ! Monsieur Souaré vous avez gagné tout mon respect. Dit la femme sincèrement

Salif : vous êtes moi et je suis vous. Mariama salue tes tantes. Ordonne t-il à sa fille qui était restée derrière lui

Elle les salue poliment avant que les femmes ne les invitent à faire un tour dans le village et rencontrer par la même occasion le chef du village.
Quelques minutes plus tard la nouvelle est répandue partout et les voilà chez le chef du village avec Salif Souaré et ses compagnons.

Salif : je suis vraiment honoré par votre accueille. Franchement vous m'avez bluffé. Savoure t-il le thé servi par un jeune homme qui se demandait si cet milliardaire très connu allait boire sur cette tasse.

Il discutait avec les habitants de ce village comme s'il les connaissait depuis très longtemps et ils en ont eu l'occasion de lui faire part des problèmes auxquels le village fait face.

Salif : je me demande des fois est-ce que c'est nécessaire d'avoir un gouvernement dans ce pays. Des incapables qui n'assurent même pas le quart de leurs missions. C'est vraiment honteux. Dit-il avec dégoût

- On ne les voit que durant les périodes électorales avec des promesses sans suite. Ajoute le vieux

Salif : A qui vous le dites ! Je les connais très bien. Bon écoutez, j'étais juste de passage ce qui fait que je vais devoir prendre congé mais je vous mettrai en rapport avec ma fille ici présente Mariama Claudine Souaré.

-j'espère qu'on vous reverra M. Souaré. Dit l'un d'entre eux

Salif : Vous avez ma parole d'ailleurs pour vous rassurez je vous laisse quelques minutes discuter avec elle.

Il regarde sa fille comme pour lui donner l'autorisation d'ouvrir sa bouche.

Mariama : Avant tout, je tenais à vous remercier de votre chaleureux accueil. Votre village est vraiment formidable ainsi que vous les habitants. Comme vous devez le savoir, je suis la fondatrice de la fondation Au service du peuple dont le nom décrit le but de celle-ci. On dit souvent en wolof que « mayma djeune diangalma niniouy napé momako guenal » ( au lieu de toujours m'offrir montre moi comment obtenir). C'est exactement comme ça que la fondation fonctionne. Je ne vais pas vous arroser de billets de banque que vous allez dépenser en quelques mois pour vous retrouver par la suite dans le besoin non. Mais je vais plutôt vous aider à exploiter les ressources de votre village. J'ai vu que vous favoriser la culture des céréales et ça tombe bien parce que la famine risque de toucher encore plus dans les années à venir et si je ne me trompe pas vos fils ne reviennent pas après la fin des études universitaires qu'ils choisissent de rester en ville ? Leur demande t-elle

Compte à rebours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant