Compte à rebours

Chapitre 15

Sarax madiabane wouy yayeu radieuguine 💃

Comme ça y'en a qui ne se sont toujours pas abonnés à mon compte Toutheme ? Wa baxna c'est quand je vais retirer mes chroniques que vous allez comprendre sein gatay

Aythieuuu niou dem ❤️

POINT DE VUE EXTERNE

La nuit porte conseil ! Dit-on souvent mais cette nuit là n'en faisant pas partie pour Sagar. Elle est réveillée plus que perdue dans ses émotions. Sous la douche, elle se demandait pourquoi elle se sentait aussi triste comme si elle avait perdu quelque chose de précieuse. Il fallait qu'elle se débarrasse de ce mal-être et pour cela quoi de bon d'accomplir le salaat subh à l'heure indiquée pour débuter une bonne journée avec plein de positivité et d'un cœur léger !

Sur son tapis de prière, elle prie pour ses proches décédés de mère Thiama à Mansour Thiam en passant par Coudou Mbana sans oublier Aïmerou Thiam et Hamza Fall ses arrières grands parents et leurs épouses décédées aussi. Elle prie aussi pour son ami afin qu'il se rétablisse et enfin, elle termine par demander à son seigneur de mettre sur son chemin un homme orphelin de père et de mère pour ne pas à devoir s'occuper d'eux comme dans pratiquement tous les ménages sénégalais, fils unique pour ne pas que ses frères et sœurs s'emmêleront quand elle dépensera l'argent de celui-ci et enfin qu'il n'ait aucun contact à la famille respective de ses parents pour ne pas qu'ils jettent leur grain de sel dans sa vie qu'elle va mener avec son futur fortuné de mari orphelin.

Le soleil commence à se lever, elle troque sa tenue de prière pour une tenue de sport. Le couple n'étant pas encore réveillé ou étant à cette heure dans leur chambre, Sagar referme la porte principale à clé et prend la direction de la corniche pour faire son jogging.
Une heure et trente minutes à courir à petite allure, elle s'étire enfin avant de rentrer à la maison où elle retrouve la petite famille déjà réveillée entrain de calmer la petite qui pleurait sans raison.

Sagar : Je vous jure que si vous me la laissez pendant deux jours elle et moi toutes seules dans la maison, elle ne va plus jamais pleurer de sa vie même si elle se fait tabasser.

Chantal : Avant de corriger qui que se soit, assure toi d'être irréprochable.

Sagar : Je suis irréprochable non ?

Chantal : ne m'énerve pas s'il te plaît ok. Dit-elle ne voulant pas en rajoutant des pleures de sa fille

Sagar : Si à chaque fois qu'elle pleure vous vous mettez à courir dans tous les sens, à la chouchouter comme si elle était la déesse des déesses....

Chantal : Putain Sagar ferme là s'il te plaît tu ne vois pas qu'elle pleure de plus belle quand tu t'adresses à elle ?

Sagar : mais laissez-la pleurer, si au bout d'un moment personne ne la console elle va se taire.

Chantal : Si on t'avait fait ça quand tu étais petite tu allais aujourd'hui être là à donner des conseils ?

Sagar : C'est différent ma chère sœur moi je suis Sagarita Fall bint le beau je mérite tout l'amour et l'attention du monde contrairement à votre cacahouète là. Finit-elle de dire en grimaçant

Ayant réussi à énerver sa soeur, elle rejoint sa chambre et après une bonne douche, elle touche enfin son téléphone. La première chose qu'elle ait fait c'est de lancer un appel à Samir mais ça sonnait dans le vide. Elle lui laisse deux messages puis s'habille d'une ensemble qu'elle avait piqué à sa jumelle.

Sagar : Waxal sa dieukeur mou gaw si ndenki bi dama xiff té damay dem ( Dis à ton mari de terminer dans les plus brefs délais le petit déjeuner j'ai faim et je dois partir). Dit-elle à sa soeur quand elle est ressortie de sa chambre