Chapitre 1

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Suggestion :  L'ADOLESCENCE de yayuprophete

Aythieuuu Niou dem ❤️


POINT DE VUE EXTERNE

En regardant la montre, elle comptait les minutes qui restait avant 6h 30. L'heure à laquelle elle doit se lever. Tout est programmé dans sa vie. L'heure qu'elle doit se lever, la durée de sa douche, le nombre de minutes qu'il faut qu'elle reste à la table....

Elle n'avait pas le droit d'échanger avec les employés de la maison, elle n'avait pas le droit d'adapter le style vestimentaire qu'elle souhaitait, elle n'avait pas le droit de faire certaines coupes de cheveux enfin presque tout sauf plaquer ses cheveux derrière pour en faire une queue de cheval dont la longueur de la mèche ne doit pas dépasser 20 pouces et doit être de couleur brune.

Elle avait une coiffeuse et une maquilleuse à sa disposition mais le plus étrange c'est qu'elle ne connaissait même pas leurs noms. Elle ne les avait jamais adressé la parole même pas un bonjour. Pourtant l'envie était là mais encore une fois elle en avait pas le droit.
Elles, la maquilleuse et la coiffeuse, avaient presque le même âge qu'elle c'est à dire 23ans. Elle imaginait s'échanger des fous rires avec elles, se raconter des bêtises avec elles, de passer des journées entre filles avec elles, de faire des folies avec elles..... Mais toutes comme elle, la maquilleuse et la coiffeuse n'avaient pas elles aussi le droit d'échanger avec elle au risque de se faire renvoyer par le maître de la maison.

Elle termine sa douche et la minute qui suit les deux demoiselles toquent à la porte. Elle les ouvre puis leur tourne le dos pour aller se poser devant la glace afin qu'elle puisse se faire faire belle. Quand la coiffeuse a fini avec la queue de cheval, la maquilleuse entame avec une base hydratante puisqu'elle avait la peau mate ensuite un tout petit peu de fond de teint car elle avait un teint presque parfait puis retrace ses sourcils et accentue son regard avec un fard à paupières nude et un trait d'eye-liner presque inexistant enfin elle finit par un rouge à lèvre de couleur rouge bordeaux.
Le maquillage lui plaisait bien mais elle n'avait pas le droit de remercier la maquilleuse. Il faut savoir que cette dernière était vraiment douée. Elle la regarde à travers le miroir avec un léger sourire pour lui dire merci. La maquilleuse, ayant pris confiance décide de rajouter de la poudre libre au dessous de ses yeux et du highlighter pour illuminer le visage de la jolie jeune fille. Cette dernière était tellement satisfaite du travail qu'elle a soufflé un merci à peine audible mais assez pour que la maquilleuse l'entende.
Elle jubilait de l'intérieur d'avoir eu un merci de la part de la fille de l'homme de droit le plus admiré de ce pays.

Elle choisit une chemise blanche, un pantalon bleu marine et des chaussures à talons de dix centimètres. Une montre, un bracelet, des boucles d'oreilles discrètes et un ra de cou en or presque invisible.
Elle sort de sa chambre et prend le couloir qui menait vers les escaliers. Une montre accrochée au mur indique qu'il était exactement sept heures passées de quarante-cinq minutes. Elle aurait dit que cette montre ne marchait plus parce qu'elle affichait la même heure à chaque fois qu'elle passait dans ce couloir le matin mais c'est parce que tout à été programmé chez elle.
On n'entendait que les bruits de ses talons et pourtant il y'avait d'autres personnes dans cette grande demeure.
Elle se pose devant la télévision pour suivre les informations jusqu'à ce que son père le rejoigne trente minutes plus tard.

Lui : Mariama Claudine Souaré. Dit-il

Il l'appelait toujours par son nom complet. Salif Souaré n'aimait pas non plus qu'on appelle sa fille par des pseudos comme Mari, Claudine, Yama entre autres. Et ça tout le monde le savait.

Compte à rebours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant