Compte à rebours

Chapitre 13

I namine you mes bewbé

Naka sein korité ba guinar gui mbeukoulein

Aythieuuu niou dem ❤️

POINT DE VUE EXTERNE

Tous deux dans la voiture, il gardait la main de sa fille dans la sienne. Satisfait ! Il l'était. La pièce qui manquait de son puzzle vient d'être retrouvée. Et tout ça grâce à l'idée de sortir dîner de Mariama Claudine.
Quand ils sont arrivés chez eux, toujours la main de sa fille dans la sienne, ils traversent les couloirs qui mènent à la chambre de Mariama.

Salif : Il va falloir qu'on mette dans notre programme des jours où on va dîner dehors. Dit-il une fois dans sa chambre

Mariama : une fois chaque quinze jours c'est bon ? Dit-elle en enlevant ses chaussures

Salif : Ou même deux. Suggère t-il

Mariama : Eh ben dit donc ça te plaît ?

Salif : mais bien sûr.

Mariama le laisser dans la chambre pour entrer dans la salle de bain afin de se déshabiller. Oubliant d'avoir caché son deuxième téléphone entre les plis de ses serviettes, elle en tire une mais malheureusement le portable tombe et l'écran devient tout noir. Pendant ce temps Salif faisait le tour de la chambre en jetant ses yeux dans chaque coin et recoin. Il finit par tomber sur le journal intime de sa fille qu'il prend pour lire les derniers pages.

Mariama : Qu'est-ce qu'il y'a ? Pourquoi tu me regardes ainsi ? Dit la fille de Saraba Tabane sortant de la douche démaquillée et habillée d'une chemise de nuit

Salif : Rien.

Il s'approche d'elle pour la prendre dans ses bras puis la souhaite de passer une bonne nuit avant de partir.
Mariama avait compris qu'il venait de lire son journal intime. En effet, elle l'avait fait exprès de le poser dans un endroit facile à repérer pour que son père puisse le lire. Elle avait écrit presque trois pages sur lui comme si elle était reconnaissante envers lui et fière de l'avoir comme père dans l'unique but de gagner encore plus sa confiance et apparemment elle l'a réussi. Ses mots ont touché la sensibilité de Salif Souaré.

Elle a voulu appeler Sagar mais son deuxième portable était gâté et l'autre téléphone était sur écoute.
Je vais l'appeler demain avec le téléphone de Djily. Dit-elle avant de se mettre au lit

Le lendemain après avoir passé par tout le protocole matinal établit par M. Souaré, Mariama finit la dernière étape devant la télévision attendant son père qui ne tarda pas à se pointer.
Ensemble, ils se mettent à table pour prendre leur petit déjeuner. Il n'arrêtait pas de jeter des coups d'œil à sa fille, les belles mots de Mariama résonnait toujours en boucle dans sa tête. Il était très rare qu'une chose l'impression mais celle-ci en était une. Les quelques phrases de Mariama avaient réussi à pénétrer au plus profond de son âme.

Salif : Mariama Claudine Souaré. L'interpelle t-il alors qu'elle buvait les derniers mini litres de son jus d'orange.

Mariama : Oui papa. Lève t-elle ses beaux yeux sur lui

Salif : Qu'est-ce que tu désires le plus ? Lui demande t-il le fixant droit dans les yeux

Mariama : Que la vie qu'on est entrain de mener actuellement toi et moi soit éternelle. Répond t-elle