Chapitre 14

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Pour rappel, le chemin peut parfois ne rien avoir avec la destination mais une fois arrivée on se rendra compte que chaque pas en valait la peine.

Aythieuuu niou dem ❤️❤️

POINT DE VUE EXTERNE

Dans les encombrements de la circulation au plein milieu du centre ville dues aux travaux routiers, Samir regardait à travers le rétroviseur sa cliente qui essayait de calmer son enfant de deux ans. Les pleures ne le dérangeaient point au contraire il ressentait de la peine pour la jeune femme qui a dû mal à calmer sa fille. Pour lui apporter son aide, il hèle une vendeuse d'eau sur le trottoir qui vient avec son seau remplie de sachets d'eau. Il en achète deux et lui donne à sa cliente.

- Ay way il ne fallait pas. Dit-elle toute gênée

Samir : non ce n'est rien. Elle doit avoir sûrement chaud. Lui dit-il

- Oui ça doit être ça. Merci beaucoup en tout cas. Dit-elle alors que sa fille avait arrêté ses pleures quand elle a vu le sachet.

Samir : je t'en prie.

Tout d'un coup son téléphone se mit à sonner. Il décide de ne pas répondre puisqu'il ne connaissait pas le numéro et d'habitude il ne répond que les appels de Sagar quand il est au voulant ou encore très rarement ceux de sa famille ou de sa copine mais la personne insistait et il finit par décrocher quand sa cliente est descendue après avoir payé sans oublier de le remercier encore une fois.

Samir : Allo. Dit-il le téléphone à l'oreille

- Allo Samir j'espère que je ne t'ai pas dérangé. Dit son interlocutrice

Samir : non ne t'inquiète pas. Dit-il essayant de deviner dans sa tête la personne derrière l'appareil parce que la voix lui disait quelque chose

- Euhh c'est Adjaratou Anta Laobe la tante de la mère de Sagar. C'est Chantal qui m'a donnée ton numéro. L'explique t-elle

Samir : ah oui mére comment vous allez ?

- je vais bien. Tu peux me tutoyer mon fils. Euhhh Samir j'ai des bagages à beau maraîcher venus de Louga et je voulais les faire venir à malika.

Samir : D'accord il n'y a pas de soucis.

- Ça sera combien ?

Samir : ah non je fais parti de la famille. Dit-il en prenant la route qui menait à la garage.

Au lieu d'insister, la dame raccroche après lui avoir donné le numéro du chauffeur de l'horaire Dakar-Louga-Ndar.

Une fois sur le lieu indiqué, le taximan suit les indications de l'autre chauffeur et récupére les trois gros sacs venus de Louga.

Il a réussi à mettre les deux dans le coffret de la voiture et pour le troisième il a dû acheter une toile en plastique pour l'étaler dans la banquette arrière de la voiture afin de ne pas salir la housse.

Il est arrivé à malika vers quinze heures. La maison se trouvait à quelques paté de maison de chez les parents de Sagar.

Un passant l'aide à faire descendre les sacs et les faire aussi entrer dans la maison un à un sous la supervision de la tante de la mère de Sagar.

Compte à rebours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant