Chapitre 2 : Le récit de ma vie vue de mon époque

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Message de publication 3 : Bon aller je ne vais pas vous laissez sur votre fin j'suis pas cruelle ! Voici la suite merci encore de me suivre vous êtes géniaux !


Chapitre 2 : Le récit de ma vie vue de mon époque

Tout a commencé, une semaine après mon dix-huitième anniversaire, on était en septembre le 30. J'me souviens que pour fêter mon anniversaire, le 23 au soir, mon père avait dit oui pour une soirée au bord du lac de notre ville, Eisa. On était peu, moins de dix, quatre garçons du lycée et six filles dont moi et mes deux meilleures amies. À vrai dire, cet anniversaire m'avait chamboulée, ma mère n'a pas été présente au huit précédent. Mais c'est celui-là qui me donna l'impression de m'éloigner encore plus d'elle même si mon père et ma petite sœur n'étaient pas avec nous pour celui-ci. Je me voyais grandir un peu plus, je me sentais grande mais aussi toute petite, elle me manquait énormément ce soir-là. Ma mère est morte dans l'été où je quittais la primaire pour le collège. Elle était l'assistante d'un PDG propriétaire de luxueux Yacht. Pour fêter les quinze ans de l'entreprise, il avait invité les employés sur un bateau qui restait à quai. Mais une furieuse tempête a renversé le bateau. Il y a eu deux disparus et six morts. Ma mère a été comptée morte peu de temps après. On a enterré un cercueil vide. Mais parfois, les choses qu'on me dit, me laissent croire que ma mère savait ce qui allait se dérouler. C'est pourquoi, une semaine après cette soirée, j'ai trouvé que les choses devenaient étranges.

Le samedi 30 au matin, mon père m'a offert une boîte en velours, rouge, cloutée de petits clous peints en or. Aucune marque ne laissait deviner ce qui se trouvait dans la boîte. Quand mon père me l'a tendue, je n'ai pas saisi, mon anniversaire était passé et j'avais déjà reçu mes cadeaux.

-       Papa ? ai-je dit quand il me posa la boîte devant moi.

-       Ouvre, indiqua mon père.

Mon père mesurait un mètre quatre-vingt-dix pile. Il avait des cheveux brun foncé et des yeux marron clair. Parfois, il me racontait ses souvenirs de ma mère. Avant mes 10 ans, je n'aurai pas pensé être si proche de lui, je restais avec ma mère souvent. Elle me comprenait. Mais une fois partie, c'est comme si elle lui avait appris à me connaitre, à aimer ce que j'aimais, à me comprendre. Mon père est mystérieux, il garde souvent ses secrets pour lui. Je ne sais pas toujours tout. Je ne sais pas, ce qu'il pense, ce qu'il veut. Je sais seulement, que ma mère lui manque encore. Ma tante m'a dit, que les gens manquent éternellement. Une fois partie, on ressent un vide, on a envie de courir les rejoindre de remuer ciel et terre pour les retrouver. Quand quelqu'un part le temps semble se désorienter. On se perd en nous-mêmes. Quand ma mère est partie j'étais jeune, mais je ne suis jamais redevenue la petite fille d'avant, avant la tragédie qui est arrivée à ma vie. Après le drame, Je me suis fortifiée, je suis devenue plus forte et plus courageuse. Les gens que je croisais ne restaient jamais dans un coin de ma tête, ils occupaient toujours tout mon temps, je profitais au maximum d'eux avant de les voir disparaitre. Mon père a pansé ces blessures mais la cicatrice ne disparaitra jamais. Mon père me ramena à moi en toussotant.

Il me scrutait, alors que j'ouvrais la petite boîte. J'étais songeuse, mon père s'efforçait de me garder tout près de lui mais je voulais grandir, devenir une adulte avec son chez elle où je pourrais l'accueillir mais je n'osais pas lui dire ce que je voulais vraiment. Alors, j'ai ouvert la boîte.            

-       Qu'est-ce que c'est ? Ai-je demandé en voyant une bague en argent. Il y avait un cercle collé sur l'anneau. Ce cercle était percé de six trous sur la hauteur rejoignant les deux extrémités. Comme un axe de symétrie, quatre minuscules diamants étaient disposés en face. Deux à droite de l'axe et deux à gauche. Le bijou était scintillant et à l'intérieur des lettres été marquées : N.T.O.Z.

-       C'est ta mère qui voulait te l'offrir à tes 18 ans, mais je préférais te l'offrir un peu après pour que tu ne penses pas trop à elle le jour de ton anniversaire. Je craignais qu'elle te manque encore plus.

-       Merci papa, tu sais avec ou sans cette bague, j'ai pensé à elle. Ça fait huit anniversaires que je ne l'ai plus pour souffler mes bougies. Mais, c'est cette année qu'elle m'a manqué le plus. C'est idiot, c'est juste la majorité, avec ou sans elle chaque anniversaire devrait être le même mais je n'ai pas pu m'en empêcher.

-       Je sais, c'est dur et ça le sera toujours. Maeve, il y a des choses que tu apprendras à comprendre et d'autre qu'il te faudra laisser irrésolus. Mais ne perds pas ce bijou, jamais, m'a t-il dit droit dans les yeux d'un air très sérieux presque inquiet et mystérieux.

C'est là, ce matin-là que tout a commencé. Si on m'avait dit la veille au soir que ma vie allait changer dès le lendemain matin. J'aurai saisi et mémorisé chaque instant qui m'était arrivé de normal. Après avoir posé la bague dans le creux de ma main, j'ignorais ce qui allait m'arriver mais tous seraient différents. Je ne serais plus une fille quelconque, même si je ne l'étais pas complétement avec le décès inattendu de ma mère. On n'aurait jamais dû me faire ignorer et refouler mon passé si longtemps. On aurait du tout m'expliquer plus vite, me dire tout au début. Mais rien ne s'est produit comme je l'aurai voulu et j'ai dû battre le mal autrement sans base, sans approche.

Fin du chapitre

Message de publication 4 : C'est touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut Kiss Kiss lecteur inconnu !!

- Surprenante Mlle-Lune

Les ombres du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant