Chapitre 5 : Pieds et poings liés

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Message de publication : 

Plus d'un mois s'est écoulé sans que je publie, j'en suis navrée. Néanmoins étant donné que le dernière chapitre n'a pas eu beaucoup de succès j'en déduis que je n'ai pas trop manqué et que le suspense n'a pas eu l'effet escompté.

Maeve revient après quelques mois espérant conquérir un nouveau public assoiffé de suspense et de drame. Le vif de l'histoire ne cesse de croître de plus en plus et bientôt une tripoté de Héros verra le jour. J'arrête les spéculations et de vous infliger des soupçons . Je vous laisse à votre lecture espérant vous satisfaire avec ce chapitre.

                                                                                                                                                  - Surprenante Mlle-Lune

rappelle : Maeve a découvert un étrange papier puis a disparu dans d'étranges circonstances. Un nouveau personnage la recherche. Il a reçu les infos nécessaires afin de faire évoluer les recherches.   

Chapitre 5 : Pieds et poings liés.

Ce n'était pas la première fois que je voyais son visage. Je la voyais depuis plusieurs mois presque années. Mais elle, elle ne savait rien de tout ça. J'ai mis du temps à déterminer l'endroit où j'allais la retrouver. J'avais essayé de la prévenir à ma façon de ce qui allait arriver. Mais je n'ai pas été assez prévenant et fort pour la protéger. Maintenant, Elle a beau m'assurée que je n'y étais pour rien, c'est dur de voir les cicatrices qu'elle porte sur elle par ma faute. Parce que je ne savais pas comment aller la voir et lui avouer qu'elle était la proie d'un dangereux groupe clandestin. Comment peut-on dire ça à une jeune fille innocente ? Comment dire à une fille qui a déjà subi des traumatismes qu'elle n'est qu'au début de ses surprises ? Comment dire à quelqu'un que ce qu'on voit et croit n'est qu'une modeste blague criminelle ?   


Dans la pénombre on percevait quelqu'un relié au plafond par deux chaines en acier accroché à ses bras, tête baissée, le corps en sang, le débardeur en lambeaux vêtu d'un jean déchiré. La salle était vaste, sale, vide, sombre, et n'avait qu'une ouverture qui servait de bouche d'aération. Un homme costaud et chauve, s'est avancé : il a brandi un fouet et effectué plusieurs coups secs sur le corps ensanglanté. Au bout de 2 ou 3 coups le corps s'est éveillé en proie à des gémissements affreux qui hantent mes pires cauchemars. C'était la première fois depuis vingt-neuf jours que je revoyais ce visage pour de vrai, pas dans un journal ou sur une pierre tombale. Avant ce jour je ne m'étais pas rendu compte que ce visage m'avait manqué. Ce visage aux yeux vert était le seul pour lequel j'avais eu de l'empathie depuis plus de dix ans. C'était Maeve ! Mais une voix grave et crispante a hurlé des propos vulgaires insultant Maeve qui tentait peu à peu de reprendre ses esprits malgré le sang qui dégoulinait sur ses membres. Elle devait ressentir quantité de choses qu'une seule personne ne pourrait contenir. Elle devait être perdue et tiraillée de sensations insupportables.

- Allez, debout, espèce de traître, répétait inlassablement cet homme au visage tatoué de symbole abstrait.

- Où...où suis-je ? Pourquoi... ai-je si...ahah... mal ? Pourquoi y... a-t-il du sang... par...ouille... terre ? Qui... êtes-vous ? disait Maeve en gémissant de douleur.

- Maeve, ne pleure pas, ne soit pas douillette pour quelques côtes. Je ne te dirai pas où on est ça serait trop simple. Tu peux réfléchir un peu tu as la vie devant toi. Enfin ce qu'il en reste...

- Je suis morte ? demanda-t-elle en scrutant le regard de l'homme.

- Pas encore. Tu es désormais prisonnière.

Les ombres du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant