Chapitre 3 : L'anormalité qui s'installe [partie 1]

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Message de publication 5 : Alors ! Vous êtes toujours à lire cette histoire ! Ce chapitre promet d'être croustillant enfin d'après mon avis ! Merci d'être toujours là ! Bonne lecture !!!


Chapitre 3 : L'anormalité qui s'installe

Après le petit déjeuner ma sœur s'est levée, elle était mon opposé ; brune, cheveux mi-longs et lisses très lisses. Elle était menue avec la peau blanche et avec des taches de rousseur sur les joues très légères. Elle avait de grands yeux bleu ciel et elle avait dix ans. Elle m'a embrassé la joue et m'a regardé de haut en bas, elle a dit ensuite :

-       Tu as changé un truc ? tu sembles, disons différente.

Sur le coup j'ai souri et montré la bague. Mais maintenant, avec du recul, je crois qu'avec ou sans cet objet de malheur j'étais différente. Qu'importe, je me suis glissée dans la salle de bain, j'ai fait couler l'eau et mis du gel douche pour faire mousser l'eau. De la buée se dessinait sur le miroir, le soleil laissait des rayons oranger dans la salle d'eau. J'ai posé mon téléphone et j'ai lancé de la musique. Mais au bout de quinze minutes alors que je faisais mousser le savon sur ma tête, derrière le rideau de douche, je crus voir une ombre. La musique s'est stoppée. Le soleil s'est estompé laissant la pluie résonner dehors. Cette scène s'est gravée dans ma mémoire, je la revois encore se jouer en boucle. J'entends même l'eau ruisseler le long de la gouttière. C'est quand j'ai tiré le rideau que j'ai compris que ma vie avait basculé. Mon regard a croisé celui d'un homme en capuche noire dans un manteau long. Mon premier réflexe fus de retirer le rideau et de crier. Mais soudain ce fut comme si la salle de bain fut insonorisée ou comme si ma voix avait été bloquée. Encore aujourd'hui, je ne sais pas trop. J'ai fini par reprendre mes esprits et j'ai tiré le rideau discrètement à l'afflux d'une ombre cagoulée, mais rien. La salle d'eau était vide. Comme dans tous ces films de science-fiction, le soleil est revenu. J'ai attrapé une serviette, et j'ai attendu dans la baignoire. J'ai posé mon pied sur le carrelage glacé avec hésitation. Je me suis approché du lavabo, j'ai fait couler l'eau et j'ai écouté l'eau couler. Quand je suis inquiète, j'écoute l'eau ruisseler et couler. Une fois mes esprits aux claires, je me poussai à croire que les vapeurs chaudes m'avaient retourné le cerveau même si je n'y croyais pas. J'ai pris un bout de serviette et j'ai essuyé la buée sur le miroir et là, ma mâchoire a failli tomber au sol. Là, dans le reflet du miroir, je voyais l'homme, sa bouche me souriait, elle me regardait. Et sans que je n'aie le temps de crier ou de me tourner, elle avait disparu. Sans hésiter j'ai déverrouillé la porte, et j'ai couru dans le salon m'assurer que rien n'était arrivé à ma famille. Ma tante Olivia, la sœur de mon père qui habitait à côtés depuis le décès de ma mère, nous rendait régulièrement visite. Elle avait six ans d'écart avec mon père. Avant le décès de ma mère ils étaient embrouillés, ils ne se parlaient plus jusqu'à la tragédie.  Ma tante était dans le salon buvant un café allongé dans sa tasse favorite. Elle me regarda les yeux écarquillés.

-       Hé bien, tu en fais une tête ! s'était-elle exclamée.

-       Je..., ne comprenais pas d'où venaient les voix..., ai-je balbutié.

-       Tu es sûr qu'il n'y a rien d'autre, tu parais inquiète..., a-t-elle ajouté.

-       Oui, je me suis rappelée que j'avais du travail pour la fac.

Je débutais la fac, j'aimais ça, on était souvent dans le grand amphithéâtre de la ville et je prenais du temps pour réfléchir aux études que je comptais faire après cette année. Je n'aimais pas mentir à ma tante. Mais, aurait-elle cru mes aventures ? Elle était si calme et patiente avec tout le monde. Et puis comment mentir à ces si beaux yeux bleus et ses boucles brunes. Je me souviens de la première fois où je l'ai vue, mon père ne l'avait pas revue depuis dix ans et il ne voulait plus la voir. Pourtant, j'ai réussi à le convaincre de la pardonner pour ses erreurs du passé. Mais comment pouvais-je mentir à ma tante elle qui avait tant traversé pour moi..., à contrecœur, lui dire avoir eu des hallucinations n'allait rien arranger. Sans attendre une fin de conversation, je me suis rétractée dans le couloir me menant à ma chambre. Je me suis habillée et j'ai laissé la journée se dérouler, malgré ma crainte qui n'avait de cesse d'accroître.

Fin de la partie 1 du chapitre 3

Message de publication 6 : Hey !!! Lecteur inconnu le chapitre 3 était assez long alors je l'ai raccourcie en trois parties. J'espère que tu ne m'en voudras pas ! Ils sont tous près, la suite sera là demain !!! Kiss Kiss lecteur inconnu !!!

- Surprenante Mlle-Lune

Les ombres du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant