Chapitre 4 : Le chaos des adieux

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Message de publication 11 : Comment ça va ? Oui, le suspense est à son maximale !!!! Je ne suis pas sadique mais c'est très drôle de vous imaginer vous retourner l'esprit pour imaginer la suite. J'arrête le supplice (enfin presque) et je vous souhaite une bonne lecture. Attention violence verbal et physique présente.

Chapitre 4 : Le chaos des adieux

J'étais secouée de soubresauts, de vertiges et migraines inlassablement. J'avais la peau entaillée et le regard flou, perdu dans les ténèbres. Je n'ai gardé aucune notion du temps perdu dans cet espace-temps qu'est le coma ou peut être ce qu'on peut définir comme une hibernation. Mon corps se refusait à s'éveiller, m'efforçant à effacer chacun des souvenirs de douleurs que j'ai pu éprouver. Le peu de détails que je garde de ces moments de noirceurs qui ont parcouru mon subconscient ont été comme censurés, modifiés, effacés. Le passage qui suivra ce récit est écrit par un témoin de mes souvenirs et qui m'a vue en ces instants :

Quand Maeve a été enlevée j'étais bouché bée. J'étais perdu. J'avais échoué à ma mission. Des mois que je réfléchissais à tous. Des mois que je m'entourais de collaborateurs, que je cherchais des fonds pour préparer mon repaire. Je ne n'étais pas prêt à l'abandonner, à la voir disparaitre des esprits. Dès son enterrement prononcé je mettais forcer de retarder l'inévitable. J'avais parlé à sa famille et ses proches par le biais des rôles et costumes. J'avais infiltré les esprits mais rien ne me permit de la ramener. Jusqu'à son enterrement.

Les gens sanglotaient, beaucoup de monde s'était réuni, même des gens que Maeve n'avait jamais côtoyées. J'ai assisté à l'écart à l'enterrement, personne ne m'a adressé la parole ou un regard j'ai présenté mes condoléances à la famille et personne hormis son père n'a levé la tête pour regarder de qui j'étais. On aurait dit des machines. Mais comme une décharge électrique, Paolo, le père de Maeve, m'a regardé interloquer avant de terminé par un merci. J'étais surpris, m'avait-il vraiment reconnu ou avait-il seulement senti une sorte de pressentiment étrange comme moi. Il savait que sa fille était vivante mais personne ne le croyait hormis moi. Mais je ne pouvais lui donner un faux espoir.

Alors que je m'éloignais rageur en donnant des coups de pied dans l'herbe quelqu'un a surgi derrière un buisson. Un garçon d'environ seize ans à l'air froid. Il ne me regarda pas et se posta devant moi, il mit un temps avant d'oser croiser mon regard. Comme des éclairs nos regards perdirent le fil et ne se détachèrent pas.

- Où est-elle ! me suis-je exclamée en le poussant contre le tronc le plus proche.

On s'était battu il y a quelques mois, il était un soldat de l'équipe adverse. Je l'avais laissé au sol incapable de l'achevé, il ne se battait que par obligation. Il avait trop de faiblesse et si peu d'entrainement pour se battre de son plein gré. Il paraissait fatigué et donnait l'impression de vouloir déclarer forfait. Il avait un bleu sous le cou laissant penser qu'on l'avait étranglé. Il était plus maigrichon et faible qu'habituellement. Il avait le visage sale et des griffures partout. Il était blafard et semblait rencontrer des difficultés à tenir debout.

- Écoute, elle est en Nouvelle-Zélande. Je ne veux pas me battre, a-t-il dit d'un souffle avant de s'écrouler au sol.

- En Nouvelle Zélande ! répétais-je plus qu'étonné avant de regarder le jeune garçon inerte, Hé, petit gars, relèves toi, j'ai besoin de savoir où ! me suis écrié en lui relevant la tête.

Comme il commençait à greloter, je l'ai porté dans mes bras et l'ai ramené dans une de mes cachettes les moins utiles. J'ai allumé une cheminée en priant pour que ce ne soit pas un piège. J'ai bandé ces yeux clos et lui ai relié les mains. J'ai débarbouillé sa figure blafarde et l'ai couvert. J'ai recousu une coupure infectée et profonde qu'il avait à l'avant-bras droit. Je l'ai veillé pendant dix-sept heures. Puis il a commencé à s'agiter. Le jour ne pointait même pas. Il parlait dans ses rêves, appelant une certaine zoé et son père, il disait qu'il regrettait qu'il ne voulait pas la tuer que c'était accidentel. Il s'est mis à crier, qu'il ne pouvait plus et puis à sangloter. J'ai pris conscience que dans le fond ce n'était qu'un gamin sans doute forcer à rejoindre les rangs de l'ennemi. Il me faisait de la peine, pris d'un élan de confiance, j'ai hotté le bandeau et j'ai secoué le gamin qui s'est jeté à mon cou. Le gamin s'est aussitôt reculé, il me peinait beaucoup mais il était dans le rang adverse dans une planque à moi, je ne pouvais me laisser berner par une scène de théâtre.

- Je ne veux plus...,

- Être contraint d'être dans un camp qui n'est pas le tient ? ai-je demandé.

- Oui, et je ne veux surtout plus de ça..., dit-il en faisait voler la couette en lévitation.

- Tu es télékinésie ! me suis-je étonné, fasciné.

- Ce n'est pas un don fantastique. Il me rappelle beaucoup trop..., Qu'importe.

- Tu me dois un service. Je t'ai sauvé la vie ! Dis moi où elle est ? ai-je dit un peu pressé en me ressaisissant tentant de retrouvant le soldat en moi.

- Mais, ils sauront que c'est ma faute. Et je ne sais pas précisément où elle est.

- Voilà pourquoi j'agis seul ! Et surtout sans gamin ! Vous êtes trop compliqué ! ai-je bougonné.

- Attends, ne t'énerves pas. Va trouver mes coéquipiers, ils logent dans le pilier d'un pont. Attaque-les et ils parleront quand ils seront en position de faiblesse.

- Recapitulons, tu me demandes d'attaquer et de menacer les gens qui te protègent et te nourrissent !

- Tu veux la revoir ? argua-t-il en me regardant de travers.

- Dis-moi quel est le pont ! conclu-je agacé.

Fin du chapitre 4, (enfin presque)

Le garçon m'a dessiné un schéma et donné une adresse. Le pont était en béton en dehors de la ville. Il était dans une zone ferroviaire désaffectée et mal fréquentée. La planque un peu trop parfaite. J'ai pris soin de ligoté le garçon et de lui bander les yeux. S'il me mentait il préviendrait ses camarades et je perdrais l'effet de surprise. je ne pouvais pas prendre ce risque. J'ai agi vite avec stratégie. Le plan n'était pas parfait mais le garçon n'avait pas menti. Les deux gaillards étaient là entrains de ricaner sur des blagues qu'ils se faisaient l'un l'autre. J'ai aussitôt saisi ma chance. J'ai lancé sur l'un une corde gluante qui faisait fondre les vêtements et la peau. Et sur l'autre j'ai pointé mon épée. La corde a plaqué l'un au sol et lui brulait la peau pendant que l'autre n'osait bouger devant ma lame tranchante dans laquelle je pouvais lire sa peur. j'avais pris soin de préparer mes gadgets. J'ai enclenché un modificateur de voix et d'une voix robuste je les ai menacés et bombardés de questions. Rapidement j'ai cogné l'un avec l'autre, récupéré ma corde gluante et filée avant d'être aperçu par des jeunes qui arrivaient prêts à taguer le lieu.

A l'abri des regards j'ai ôté ma capuche noire qui me camouflait vaguement. J'ai souri au soleil qui se couchait dans le lointain et j'ai enfin respiré : Je savais maintenant où là retrouver et j'étais prêt à tout pour la revoir elle était trop précieuse pour se retrouver dans les mains des mauvaises personnes !!!

Fin du chapitre 4 ! (pour de vrai)  

Message de publication 12: C'est finit !!! Kiss Kiss lecteur inconnu !

p.s. : merci beaucoup de me lire presque 100 lectures. 25/09/2022

                                                                                              - Surprenante Mlle-Lune

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