Chapitre 3''': L'anormalité qui s'installe [partie 3]

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Message de Publication 9 : bravo vous êtes toujours là ! Alors, je trouve pas comment on fait le 3 en puissance du coup bah..., c'est partie bonne lecture !!! Ho et tachez de ne pas m'en vouloir pour la coupure d'hier !!!

Récap : Maeve est dans la salle de bain, elle a quitté un déjeuner familial car elle avait la migraine pour rester seule et apaiser cette migraine. Avant le déjeuné elle a reçu un mail étrange auquel elle n'a pas prêté grande attention.

Chapitre 3 : L'anormalité qui s'installe partie 3

C'est là qu'il m'apparut une évidence, à mon annulaire. Il manquait quelque chose dans le reflet du miroir. Ma bague ! Celle-ci posée devant mes yeux à mon annulaire n'apparaissait pas dans le reflet de mon miroir cette fois j'en étais persuadée, je ne rêvais pas. Prise au dépourvu et inquiète, j'ai décidé d'appeler mon père. Trois fois je l'ai appelé, trois fois le répondeur a résonné et la messagerie retentie. J'ai couru vers la porte d'entrée, j'ai lacé mes lacets et j'ai tenté d'ouvrir la porte d'entrée. Verrouillée. J'ai eu beau tirer de toutes mes forces, rentrer la clef et la faire tourner de gauche à droite, la porte s'offusquait à s'ouvrir. J'ai cru que la serrure avait gelé mais ça n'avait pas de sens. J'ai alors tenté de sortir par la fenêtre mais elle aussi était bloquée. Prise de panique, je me suis assise en boule sur le tapis du salon. J'ai repris mes émotions en main. J'ai tenté d'appeler mes amis, la police. Mon téléphone n'avait comme plus de forfait. Je me suis relevée et suis partie m'enfermer dans ma chambre. J'ai attrapé mon ordi en faisant tomber le bout de papier sur lequel j'avais noté cette soi-disant prophétie. Même si j'étais à deux doigts de la crise de panique, je me suis avachi sur ma chaise à roulette et j'ai lu le papier.

Cet écrit était une invention, une farce de mauvais goût

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Cet écrit était une invention, une farce de mauvais goût. J'en étais persuadé. Mais alors que je jetai le papier, j'ai remarqué un papier jauni que j'avais jeté quelques heures plus tôt. Je ne l'avais pas lu. C'est alors que j'ai décidé de l'attraper pour le lire. Ce que je faisais n'avait pas de sens, mais je devais trouver quelque chose pour calmer ma crise qui semblait pointer.

Je faillis m'écrouler au sol quand j'ai compris que le mail que j'avais copié était un mot retrouvé collé à ma chaussure. Le papier était grignoté et marron/jaunâtre. Il semblait même y avoir du sang. J'ai dû lire deux fois avant de me rendre compte que mon enceinte grésillait et diffusait ma playlist sans que je l'ai enclenché. J'ai posé le mot et j'ai regardé le mur devant moi. La blague ressemblait maintenant à un jeu de piste effrayant dont je croyais être la proie. La pluie se mit à tomber. La lumière disjonctait. La musique grésillait, se mettait en marche et s'arrêtait. Je suis parti sur mon téléphone regarder ce qui se passait.

A ma grande surprise ce n'était pas mon téléphone qui était connecté. J'ai regardé le ciel qui s'assombrissait. J'avais extrêmement peur, un vent glacial sembla me caresser les joues. Je plaçai les mains sur les joues pour me réchauffer un peu. J'ai posé mes mains sur le verre de ma fenêtre qui s'est glacé au contact de ma peau à travers la vitre. Le reflet de ce verre fit surgir l'immense ombre de l'homme masqué. Je me suis retournée. Mon sang s'est glacé, pétrifié sur place. Un éclair a jailli dans le ciel d'une couleur bleue électrique comme un glacier. Il était si beau et si effrayant. Je me suis retournée, la bouche ouverte prête à hurler un message « à l'aide » mais les mots me manquèrent. La lumière s'est coupée. J'étais tétanisée, prête à me réveiller. Rien ne semblait réel. Aujourd'hui je n'en tremble rien que d'en parler. Je ne peux retenir mes larmes en me rappellent ce moment qui a bouleversé ma vie, mon existence. Je croyais être en face d'un tueur en série psychopathe mais si c'était le cas le monde n'aurait pas écouté mon histoire de la même façon qu'aujourd'hui. L'avenir du monde entier allait changer. Nous allions devenir des êtres différents, rien ne serait pareil, nous passions un nouveau cap de vie. Mais j'étais pétrifiée. qu'allait-il m'arriver ?

Les ombres du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant