Chapitre 12 : Coup fatal

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Message de publication n°27 : Hey Hey ! Voici le chapitre 12, merci encore de me lire. Sincèrement désolée de m'être absentée si longuement.

Je ne peux pas affirmer que je serais plus ponctuelle, mais j'assure que je vais faire de mon mieux.
Kiss kiss lecteur inconnu.

récap : Maeve est retenue depuis cinq mois déjà. Son martyr a accepté de lui dévoiler une boîte avec une prophétie. Ce parchemin est un bout d'Histoire très ancienne. L'homme qui la bat s'apprête à lui dévoiler un grand secret sur ce parchemin et la vérité sur le monde qui l'entoure.

Bonne lecture !

Chapitre 12 : Coup fatal

- Ce parchemin parle de Toi. Tu n'es pas celle que tu parais. Tu es la descendante de Nyx et Tybalt. Deux traitres pour lesquels tu vas payer leurs pêchés.

Je ne comprenais rien, les souvenirs jouaient en duel dans ma tête et le temps que le tri se fasse, je dansais du regard entre la prophétie, mes pensées, les bras remplis de tatouages de mon bourreau et son visage sans expression. Il a décidé de continuer à me perdre un peu plus en racontant une histoire mythologique :

- Il y a de là de lointaines années, six clans vivaient sereinement sur le globe. Ils profitaient de ce qu'avait à offrir le monde dans la paix et la sérénité. Une règle dominait les autres : aucun clan sous aucun prétexte ne pouvait...,

J'ai dû réfléchir à ce qu'il disait pendant près de dix minutes muettes. Si bien que je n'écoutais plus rien. Je n'aurais pas pu dire, mais rien ne semblait logique. Pourtant, ça me parut évident. J'étais cette enfant. Je ne voulais pas l'admettre, mais j'avais toujours senti que mes malheurs étaient liés à de plus grandes causes que ce qui se passait. J'avais toujours ces parties de vie manquantes. Ces années que j'avais supprimées de ma tête pour me protéger. La question que je me posais à l'époque, c'était qu'ai-je perdu, mais la question aurait dû être pourquoi j'ai perdu ces souvenirs ? Et pourquoi c'était moi ce nourrisson ? Je me suis offusquée de croire ces sottises et comme pour me protéger, j'ai crié qu'il mentait. Je défoulais ma colère, car je retrouvais des souvenirs de mon père. LUI, celui en qui j'avais le plus confiance, m'avait trahi et je détestais qu'il ait décidé de faire ça en me regardant dans les yeux toutes ces années.

Mon père, après la mort de ma mère, était l'homme en qui j'avais le plus confiance. L'homme à qui je donnais tout. Mais ces souvenirs s'entassaient et je réalisai qu'il ne me disait pas tout pour sa part. Droit dans les yeux, il me mentait. Un souvenir se démarquait plus qu'un autre :

Je dois avoir quinze ans, je suis dans le jardin, il fait sombre. Mon père m'a demandé de fermer les volets avant que l'orage ne gronde. Il fait sec et chaud dehors. Les étoiles ne brillent pas fort à cause des nuages. Je ferme les volets autour de la maison. Le tonnerre gronde et je sursaute. Je regarde le ciel s'illuminer d'un éclair. Et comme il y a quelques instants, l'orage ralentit avant de frôler mon visage et d'éclairer celui-ci de lueurs blanches immaculées.
C'est beau, c'est la plus belle chose qui m'ait été donnée de voir. Mon corps est comblé de chaleur. Mon cœur s'apaise avant que je ne sache qu'il s'affolait.

Mais ce souvenir a été volé. Il m'a été arraché.
Je ne sais pas encore comment, mais je sais que mon père savait pour tout ça. Je sais qu'il savait ce qui s'était passé ce soir-là. Jamais je ne me suis évanouie parce que le volet m'a cogné par accident !

- c'est impossible ! me suis-je défendu.
- Quand vas-tu assumer que c'est la vérité ? pesta mon bourreau excédé.
- Vous savez que vous mentez, mon père n'aurait jamais agi ainsi. Il m'aurait dit la vérité !
- Tu viens de te rappeler d'un truc ? Je n'ai pas parlé de ton père, malgré tout il vient dans notre conversation, remarqua judicieusement mon interlocuteur.
- Arrêtez de jouer avec moi, ai-je hurlé en gesticulant.
- Maeve ! a-t-il crié en m'étranglant de ses doigts puissants et puant la sueur.
- Laissez.......Laissez.... Respi....
- Monsieur ? Elle n'en vaut pas la peine. Vous savez qu'elle se fiche de vivre encore, elle joue avec vous, a affirmé une voix dont je n'aurais pas su déterminer la provenance, un peu trop sonnée pour analyser qui avait dit ces mots crus.

Les ombres du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant