Les ombres du passé

Chapitre 11 : L'évolution

Message de publication 25 : Hey hey ! Je m'étais persuadée, il y a de ça plusieurs semaines, lorsque j'ai mis en ligne le chapitre 10, d'avoir ENFIN trouvé mon rythme. De toute évidence, je remarque que je n'ai rien mis en ligne depuis un mois passé. Je suis désolée. J'espère que ce chapitre plaira, malgré tout.
Happy lecture à vous ! Kiss Kiss Lecteur inconnu.

Chapitre 11 : L'évolution

- Tu vois, je suis là. Et je te jure que je ne repartirais pas sans toi. Je te le promets et je ne promets jamais. Au grand jamais.

J'avais envie de brûler ces liens et de me jeter à son cou. Je priais pour que mon esprit ne transmette pas mes pensées. J'osais à peine réfléchir tant je ne comprenais pas comment fonctionnait ce monde dans lequel je sombrais. Je voulais lui crier que je l'aimais qui qu'il soit, il me sauvait et j'avais tendance à m'accrocher facilement. Je l'aimais autant que j'aimais ma petite sœur, mes amis. Je sais que c'était absurde, mais cette Liberté n'avait pas de prix.

Mais alors que je dégustais tout juste du regard cet espoir, j'ai entendu les battants de la grande porte résonner. Et une silhouette que j'aimais a comparé au diable apparu. Elle distinguait et jugeait simplement mon Espoir. Je ne rêvais pas. Tout le monde voyait cette silhouette. Je n'étais pas folle. Je voulais rire et sourire, mais je dû me retenir. L'homme qui me martyrisait trouverait ça déconcertant. Alors, je me surpris à pleurer de joie en feignant la tristesse. L'homme eut un rictus satisfait avant de regarder l'homme sous la capuche.

- Qui es tu ?

- Robin, monsieur.

Sa voix. Cette voix. Elle était plus sincère que le reste de ce que j'avais entendu, la réalité était plus savoureuse que ce que je me peignais dans mon esprit. Plus sincère que tout ce que j'avais eu le droit d'entendre. Une fois encore, j'eus la preuve. Tout était vrai. J'avais beau avoir eu le droit à tous les maux du monde, j'étais lucide. Et je pouvais désormais nommer mon espoir. "Espoir Robin, ne me quitte pas, tu as juré et tu ne jures jamais !".

Mon bourreau tapa l'épaule de mon espoir dans une sorte de  signe de virilité ou que sais-je. Il dit que : si je pleurais c'est qu'il avait bien agi. S'il savait ! Oui, Robin était devenu mon espoir. Je savais que plus jamais je ne serais seule. J'avais trouvé mon protecteur. Et dans cette nouvelle ère j'en avais plus que besoins pour me guider si tout ce que je comprenais été vrai.

L'homme tapa sur Robin une seconde fois avant de le pousser en l'ordonnant de sortir. Mon Espoir n'avait toujours pas enlevé sa capuche, mais je n'eus pas le temps de m'imaginer un quelconque visage que mon bourreau me jettait un seau d'eau.

- Arrête de chialer gamine !
- Si vous saviez... ai je soufflée
- Tais toi et écoutes moi.

Il était tendu. Il resta attentif à mon expression avant que j'acquiesce, perturbée par son sérieux.

Il a claqué des doigts. Je me suis préparée à un nouveau tour, mais contre toute attente, c'est simplement un soldat qui s'est dépêché de descendre de son poste et d'amener une boîte en velours rouge qui ne mettait pas inconnu. Il l'a posé sur une table non loin de moi. La même sur laquelle on pose mon dîner ou déjeuner, je ne sais plus. C'est cette boîte qui m'a ramené tant de souvenirs ou ce claquement de doigts.

L'homme s'est assis sur un tabouret. Il m'a regardé de haut en bas avant de se saisir de la boîte et de me l'ouvrir. Un garde a protesté, mais mon bourreau semblait indifférent.

La boîte était d'un intérieur en velours rouge. Son dessus était clouté avec des clous dorés. À l'intérieur, sous une plaque en verre se trouvait un papier vieillot et sale. Il était de couleur âtre et avait un texte inscrit sur ses pages. Je n'ai pas osé lire dès que le couvercle de l'espèce de boîte à bijoux s'est ouvert.