Alors que je suivais mon chemin en chantant,
Au détour d'un chemin épineux,
J'ai rencontré tes grands yeux,
Lumineux d'un marron éclatant,Alors est réapparut le passé,
Je savais que ça m'était déjà arrivé,
Et les souvenirs se sont ravivés,
Ta rencontre a tout confirmé,
Tu m'as touchée au flanc,
Déclenchant un ouragan,
Toi qui n'est pourtant,
Ni vraiment homme ni enfant.L'inédit venait de se produire,
Une réalité que j'ai longtemps rejetée,
Un secret indicible refoulé,
Irréel et que j'ai tenté de fuir.Comment accepter l'impensable ?
Qu'on peut aimer plus d'une âme ?
Dans un monde où il est indispensable,
Qu'un homme n'ait qu'une seule femme ?La panique m'envahit,
Elle hurle à l'hérésie,
J'ai peur et je m'enfuis,
À la recherche d'un abri,
Errant en pleine nuit,
La musique guidant mes pas,
Vers le seul endroit,
Où mes maux auraient été compris.Et maintenant tout me semble perdu,
Cette histoire multiple,
Sortant des conventions,
Mais que j'espérais possible,
Malgré ma peur de l'inconnu,
Se meurt dans un tourbillon.La culpabilité me ronge,
Et tous les jours je baigne dans le songe,
Ruminant cette seule question,
Vivrons-nous un jour cette relation ?Pardonne-moi mes erreurs,
Qui viennent avec mes peurs,
Excuse-moi de chanter sous ta demeure,
De désirer ton odeur,
Contre mon cœur,
Pour que tes mots sèchent mes pleurs,
Et calment ma douleur.À présent tout ce que je souhaite,
C'est une confirmation,
Mais ne me plonge pas moi-même,
Dans une illusion ?Chéri, je t'attendrais jusqu'à temps,
Que tu prennes ta décision,
Et mes larmes couleront,
Encore et encore, jusqu'à mon jugement.Et dire que cette histoire à dormir debout a commencé par un simple poisson d'avril.La blague est si drôle que je ne m'en remets toujours pas.
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L'insomniaque
PoetryJe parle très souvent d'amour. Parfois trop. Je crois trop aux contes de fées, et cela m'a valu quelques baffes venant de la Réalité. A ce propos, elle m'a donné un cadeau empoisonné qui tous les jours tente de me pourrir la vie. J'en ai connu des c...