Sans titre (3)

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Je penche entre deux extrêmes,
J'hésite entre tout abandonner et tout oublier,
Parce que je veux redevenir moi-même, cela signifie-t-il que notre "Nous" doit disparaître ?
Entre nous il y a eu plus que des futilités, c'est d'ailleurs pour ça qu'on a pas réussi à se lâcher.


J'avais trouvé un roc solide auquel m'accrocher, et voilà que tout se remet à tanguer.
Les souvenirs reviennent, et appellent à la rédemption,
Je sais qu'il me faut revenir dans ce passé tranchant pour à nouveau avancer,
Mais dois-je le faire, telle est la question.


Hypothétiquement, je devrais renoncer à mes intentions,
Mais l'appel du pardon est profond. Quelque chose de viscéral.
Définitivement répondre à toutes mes questions,
Tel est à présent mon besoin le plus vital.


Et pourtant je sais que dans cette insolvable équation,
Il y a encore des sentiments qui entravent mes décisions.
Des choses inavouables retenues dans un cœur cadenassé,
Qui secrètement veulent réanimer le passé.


Des créatures qui veulent réparer le mal qu'elles t'ont fait,
Transformer leur haine en affection démesurée,
Elles m'implorent et hurlent à la liberté,
Mais je ne peux pas les laisser s'exprimer.

Les mots ne sortent pas, ils restent figés dans une dimension parallèle de mon être,Et pour tenter de les brûler, j'enflamme une cigarette,Et j'écris encore et inlassablement, des phrases bancales dans l'immensité d'Internet

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Les mots ne sortent pas, ils restent figés dans une dimension parallèle de mon être,
Et pour tenter de les brûler, j'enflamme une cigarette,
Et j'écris encore et inlassablement, des phrases bancales dans l'immensité d'Internet.


Et si, sur l'espace de cette page virtuelle, je laissais parler mes désirs irréels ?
S'étaler sans crainte sur cette surface constituée de zéros et de uns ?
Se construire des mots d'amour par une armée de minuscules pixels ?

Il y a des jours comme aujourd'hui où, alors que j'attends mon bus,Je suis emportée par une tornade de souvenirs, et les larmes sortent,Des visions de nos rires, nos baisers, nos câlins et tellement plus,Des sentiments, des émotions qui devraient ...

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Il y a des jours comme aujourd'hui où, alors que j'attends mon bus,
Je suis emportée par une tornade de souvenirs, et les larmes sortent,
Des visions de nos rires, nos baisers, nos câlins et tellement plus,
Des sentiments, des émotions qui devraient rester mortes.


Et dans ces moments, j'ai envie de tout lâcher, de partir te retrouver,
Faire mes valises et te rejoindre en Nouvelle-Zélande,
Vivre avec toi une aventure, écrire ensemble une légende,
Celle de deux êtres qui ont appris à de nouveau s'aimer.


Voudrais tu de moi ? Croirais-tu en mes capacités ?
Oublieras-tu ce temps ou mourir m'obsédait ?
Ce temps divisé entre nos moments de bonheur éphémères,
Et ces absences durant lesquelles me torturaient mes chimères...


Prendras-tu conscience de tous ces poèmes secrets ?
Me laisseras-tu la chance de te les réciter ?
Verras-tu à travers eux ma bonne volonté
D'effacer les erreurs de notre passé,
Voudras-tu me permettre de m'exprimer,
Et nous donner une chance de tout recommencer ?

Prendras-tu conscience de tous ces poèmes secrets ?Me laisseras-tu la chance de te les réciter ?Verras-tu à travers eux ma bonne volontéD'effacer les erreurs de notre passé,Voudras-tu me permettre de m'exprimer,Et nous donner une chance de tout re...

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Je suis restée sur les souvenirs de notre histoire,
Sur cette plage trompeuse, dans l'eau glacée du mois de mai,
A chaque bout de monde conservant un bout de nos mémoires,
De la côte d'azur à l'Espagne fourmillante et animée.
Oui je t'attends encore, au même endroit que la dernière fois,
J'espère t'entendre dire que tu veux encore de moi, même si je sais que ça n'arrivera pas.


Je t'attends dans ce havre de rêverie, là où nous nous sommes oubliés,
Ce monde si particulier où nous nous sommes tant aimés,
Où nous pensons encore trouver la force et l'envie de vivre,
Où nous avons partagés nos peines et nos fous rires.


Laissons nous enivrer par nos meilleurs musiques,
Danser nos corps dans une alchimie passionnée,
Permettre à nos lèvres d'enfin se retrouver,
Et sur un air de swing mécanique,

Bébé, commençons à oublier.


Oublier le monde, la peine, les regrets,
La douleur, le chagrin, les actes manqués,
Les non-dits, tout ce qui nous a blessé,
Il n'y a que nous, les amants torturés,
Qui apprennent à de nouveau s'aimer.

Doux rêve est cette image,

Qui restera à jamais un mirage,

Pour mon âme de mutilée...

Pour mon âme de mutilée

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Au fond, j'pense que j't'aimerais toujours, mais que contrainte et forcée, j'apprendrais à vivre sans toi.

C'est con...

L'insomniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant