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- Allô Marie ! Tu m'entends ! S'exclame Laura en claquant des doigts devant moi.

- Ah désoler, j'avais la tête ailleurs.

Je recommence à observer Michael et Tiphaine qui sont en train de s'embrasser. Qu'est-ce-que j'adorerais être à sa place !

- Marie, il faut vraiment que tu arrêtes de baver sur lui. Michael, n'est vraiment pas un mec pour toi.

Je tourne la tête vers elle.

- Qu'est-ce-que tu en sais ?

- Tu crois vraiment que tu as une chance de sortir avec lui. Ne rêve pas.

Pourquoi, il faut toujours qu'elle brise mes rêves.

- Tu sais depuis combien de temps j'essaie de trouver des solutions pour être sa petite amie !

Elle soupire comme si elle s'attendais à ma réponse.

- Oui ! Tu me l'as dis une bonne dizaine de fois.

- Et bien, je vais te le redire, environ ...

Elle finis ma phrase à ma place.

- Vingt fois ! Oui, je le sais !

Je retourne la tête pour les observer une nouvelle fois. Je crois que je me lasserais jamais de le regarder.

- Et ça fais aussi vingt fois que tu te prend des rateaux. Pourquoi, tu ne fais pas une croix sur lui ?

Je tourne la tête une nouvelle fois vers elle.

- Parce que je ne peux pas Laura, un point s'est tous.

La sonnerie retentis, je les observes une dernière fois rentrer dans l'établissement. Mon dieu ! Il est juste parfait !

- Marie, viens ! S'exclame-t-elle en prenant son sac.

- J'arrive.

Nous entrons dans l'établissement, les couloirs sont bondés de mondes comme d'habitude. Je me prends des coups de sac mais je ne dis rien. De toute façon, ça ne sera pas la première fois. J'arrive dans la salle de cours, Laura est déjà arriver à sa place. Je pose mes affaires et m'asseois sur la chaise.

- S'est quoi la matière que nous avons en première heure ? Je demande à Laura.

- Biologie.

Attend une minute, ont n'avais pas un devoir à rendre pour aujourd'hui.

- Laura, est-ce qu'il y avais un devoir à rendre pour aujourd'hui ?

- Si, pourquoi ?

J'ouvre rapidement mon sac et prends mon classeur. Je l'ouvre et trouve le devoir.

- Ce ne serais pas celui-là par hasard, dis-je en lui montrant le document.

Elle le regarde puis me fixe.

- Tu l'as encore oublié.

- Oui.

La prof arrive à cet instant, elle ferme la porte et pose sa sacoche sur le bureau. Je vais me prendre une heure de colle, je le sens.

- Je fais quoi ? Je demande à Laura.

- Tu n'as pas vraiment le choix, tu dois lui dire.

Je regarde la prof.

- Au pire, je peux lui dire que je l'ai perdu dans ma chambre.

Elle me regarde.

- Tu es sérieuse Marie. Tu crois sincèrement qu'elle va avaler ton mensonge. Toi qui rend toujours tes devoirs à temps.

Laura n'a pas faux, j'ai horreur d'être en retard dans mon travail. Je fais quoi alors.

- Bonjour tous le monde, vous avez passez un bon week-end ?

Tous le monde répond sauf moi.

- Bien, vous vous souvenez que je vous est demandé de faire un devoir pour aujourd'hui.

Je suis foutue.

- J'espère que tous le monde l'a fais. Vous savez ce qu'il se passe quand une copie n'est pas rendue à temps.

Elle se lève de son bureau et passe à toutes les tables. Je pose mon front sur ma copie vide. Qu'est-ce-que je faisais ce week-end ? Rien, pourtant. Je vais me faire tuez par ma mère. Je ne sais même pas comment je vais lui annoncer ça.

La prof de biologie arrive à notre table, mon front est toujours poser sur ma copie.

- Les filles, votre copie s'il vous plaît.

Laura lui tend la sienne mais moi, je reste immobile.

- Merci Laura. Marie, tu peux me donner ta copie s'il te plaît.

Je suis sur le point de prendre mon courage à deux mains pour tous lui dire mais Laura m'en empêche.

- Elle l'a oublier chez elle.

- Vraiment ?! Dit-elle.

Je ne répond rien.

- Oui.

- D'accord, dans ce cas tu me l'a rendra demain.

Elle s'éloigne et j'en profite pour cacher ma copie du mieux que je peux. Je suis soulager.
Quand la sonnerie retentis, je sors rapidement de la salle de cours.

- Merci beaucoup de m'avoir aider Laura. Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi.

- C'est très simple, tu aurais fini en retenue.

Je sors du batiment et m'asseois sur un banc pour décompresser.

- Exact.

- Je ne serais pas toujours là pour te sauver la mise, me prévient-elle.

- Je sais !

Je pose mon sac par terre quand j'entend la voix de Tiphaine. Je la regarde avec mépris.

- Il faut toujours qu'elle trouve un moyen pour se faire remarquer celle-là.

Habiller d'une jupe rose flashy et d'un top jaune, elle rigole comme une pintade.

Il y a des moment où j'aimerais bien lui enlever son sourire.

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