La chaleur qui émane de l'eau a un effet immédiat sur ma peau trop tendue de la veille, elle libère enfin mes pores et les purifient de toute trace de souvenir odieu dont j'ai été témoin.
Il est difficile pour moi d'oublier malgré tout, la scène repasse en boucle constamment dans ma tête et la crainte de rester seule est bien plus profonde que tout.
Quand je coupe l'eau de la douche, j'entends la voix rauque de Will m'appeler de l'autre côté de la porte.
Dans un élan rapide, j'enroule un essui de bain autour de moi et essor mes cheveux lourdement mouillé.
- « Oui tout va bien Will, je prenais une douche avant d'aller travailler »
- « Tu ne m'invites même pas ? »
Je devine son sourire malicieux qui doit probablement se former sur son visage matinal, attendant que je m'offusque de sa plaisanterie mal placée et à la fois tentante, soudain des images de moi lui faisant une gâterie me revint à l'esprit et ma main se plaqua sur ma face pour m'extirper de mes pensées obscènes.
Sans crier garde, mon autre main guida son geste indépendamment de moi et ouvra la porte brusquement, laissant apparaitre un homme un peu plus grand que moi, les cheveux en bataille mais soyeux, quelques cernes meurtries par la mauvaise nuit, un regard transperçant, une chemise à moitié déboutonnée laissant entrevoir son torse dessiné.
Ma tête analysa de haut en bas ce qu'elle avait sous les yeux, un Will se penchant sur le chambranle de la porte, un air hautain sur le visage maquillé par un sourcils arqué d'une légère surprise par ma maigre tenue.
- « Baise-moi » s'échappa de ma bouche.
Dans un élan, William me poussa un peu plus à l'intérieur de la salle de bain et m'empoigna les cuisses pour me soulever tout en m'envahissant de ses baisers pleins de fougues et d'envie. Mes mains explorèrent son torse tout en dessinant les reliefs que sa peau créait et je ne pu m'empêcher de le débarrasser de sa chemise afin de sentir son corps chaud contre le miens. Mon entre-jambe nue cachée simplement par ma serviette ne mis pas longtemps à ressentir l'effet que son sexe dur me procure à travers le tissu de son pantalon. Il me déposa assise sur la machine à laver et attrapa mes jambes pour les tirer à nouveau contre lui.
Je me mis à l'encercler autour de son bassin tout en me frottant contre lui, nos respirations devinrent de plus en plus lourdes quand je pris un temps pour reprendre mon souffle et le regarder droit dans les yeux, lui et ensuite ses lèvres gonflées par nos baisers.
Un rictus s'échappa de sa bouche espiègle avant que ses doigts parcourent l'intérieur de mes cuisses pour ensuite venir doucement s'insinuer en moi, je ne pu réprimer un soupir de satisfaction qui lui fit plaisir à ce que je vois.
Son mouvement se fit plus précis et plus intense au fur et à mesure de ses vas et viens, je peux sentir mon corps perdre le contrôle de ses réactions ainsi qu'à mes gémissements qui se font plus entendre.
- « Je vous sens plus que mouillée miss boss, c'est comme ça que vous accueillez votre employé ? » dit-il d'une voix rauque dans le creux de mon oreille.
- « Will Turner, vous avez décidé de signer votre arrêt de mort ? » dis-je presque étouffée par un gémissement.
- « Je crois que vous n'êtes pas en position de force pour me dire ça »
Ma main soutien sa verge bien marquée et la libère de l'emprise du pantalon pour enfin l'asséner de va et vient intense dont il commence à être déstabilisé.
Plusieurs grognements rudes s'échappent de ses lèvres alors que je me précipite sur cette dernière inférieure afin de la mordiller à son plus grand plaisir.
Je senti déjà la réaction de son sexe dans ma main se contracter encore plus et son liquide pré-séminal se manifester, nos regards se firent comprendre et dans un élan de plus à l'embrasser, il mit son intimité contre la mienne pour accentuer le plaisir l'un contre l'autre.
La fougue pris possession de nos corps pendant que nos mouvements nous détachèrent du contrôle en laissant place à des gémissements.
- « Ciri ?! T'es là ? » demanda une voix venant du salon.
Un air pesant nous refroidit l'un l'autre en nous arrêtant net dans nos ébats, diable pourquoi sommes-nous toujours interrompus ?
Sans plus réfléchir, je me recouvre de mon essui pendant que lui récupère sa chemise tombée à terre dans la foulée.
- « Bordel, c'est qui ? » lâcha Will à voix basse.
- « C'est Leila ! Elle a un double de mes clés en cas de problème ! » répondis-je paniquée à voix basse également.
- « Je suis passée te voir avec Clawdia ! » surenchérit Leila.
Je descendis de la machine à laver en faisant un petit bon rapide et enfila un peignoir en satin bleu nuit.
- « J'arrive !! Je viens de sortir de la douche ! ... Toi, tu ne bouges pas, c'est compris ? »
- « Bien chef » dit-il levant les yeux au ciel.
La porte se referma derrière moi après ma sortie de la salle de bain et je vis mes deux copines debout au milieu du salon.
- « Ciri !! Comment vas-tu ? Clawdia m'a appelé ce matin pour m'expliquer que tu t'es faite agressée hier, on voulait venir te voir »
- « Salut les filles, ça va, je vais bien, je comptais venir travailler un peu plus tard »
- « Mais t'es folle ! Pas question, reste à la maison te reposer, c'est pas cool ce qu'il s'est passé » répondit Clawdia.
- « D'ailleurs, tu veux nous expliquer ce qu'il s'est passé ? » demanda Leila.
- « Un homme est rentré par effraction chez moi avec un flingue, il a voulu me voler des biens mais je me suis échappée de son emprise puis j'ai appelé la police »
Mon regard fut attiré par la veste de Will qui était restée sur le fauteuil, l'air de rien, je me mis à changer de place pour m'assoir sur l'accoudoir et ainsi cacher ou presque l'élément perturbateur qui risque de susciter un nombre incalculable de question.
- « C'est horrible... Tu n'as pas peur de passer tes nuits ici toute seule ? Comment as-tu fait la nuit dernière ? » demanda à son tour Clawdia.
- « Non ça va, j'ai bien tout fermé pour la nuit »
C'est faux, j'me chie dessus.
- « Si tu veux tu peux dormir à la maison dans la chambre d'ami quelque temps Ciri » proposa Leila.
- « Mais ça va j'vous dis, je serais plus prudente à l'avenir »
En voyant l'air suspicieux de Clawdia je devine qu'elle est en train de deviner quelque chose, elle fait trois pas sur le côté, je me décale à mon tour sur mon fauteuil pour toujours cacher l'évidence derrière mes fesses et vis ses sourcils se froncer.
- « Qu'est-ce que tu caches toi ? » demanda-t-elle.
- « Rien » répondis-je en la fixant.
- « Toi t'es bizarre » dit Leila.
D'un coup Clawdia se précipita vers le fauteuil avant que je n'ai eu le temps de réagir et attrapa la veste en la brandissant en l'air.
- « A qui est cette veste Ciri ?! »
- « A personne »
- « Tu te fou de nous ? » dit Leila.
- « C'est quoi cet interrogatoire ?! Vous êtes mes daronnes ou quoi ? »
- « Si tu n'agissais pas comme une adolescente on ne serait pas obligée de l'être ! » s'écria Clawdia.
- « A qui est cette veste ? » surenchérit Leila à nouveau.
- « A moi » dit Will qui venait d'arriver.
Les filles restèrent bouche bée en se retournant vers lui pour ensuite m'assassiner d'un regard malicieux qui en dit long sur mon prochain interrogatoire.
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The Boss [REECRITURE]
Romance"... Je déglutis lentement pensant à Adam et Eve l'espace d'un instant, Adam qui est un homme rien de plus normal qui essaye de corrompre la petite Eve en goûtant au fruit défendu, si je fais ça est-ce que cela signifiera que j'aurais cassé la barri...