Chapitre 4

51 2 0
                                    


Cette première semaine est passées à une vitesse folle. On est déjà samedi matin. Durant ce court lapse de temps, j'ai fais plus ample connaissance avec le groupe d'amis de Sadie. Je me suis rapprochée d'Alec, un petit peu. C'est déjà ça pour l'instant. On a parlé, beaucoup parlé, mais je le déteste toujours.

Je me lève vers 8 h, déjeune seule, et pars prendre une rapide douche. J'envoie ensuite un message à Sadie afin de mener à bien mon plan shopping.

Hey, prépare toi, viens
me chercher à 10 h.
Journée SHOPPING !!!!

Je me coiffe et me maquille simplement ( ce qui me prends 1 h ). Il est 9 h et demi et je décide de me poser sur le canapé en attendant mon amie. Un problème me trotte dans la tête. Dois-je le prévenir ? Si je le fais, cela inclu de lui parler, et je n'en ai pas la moindre envie. Mais si je ne le fais pas, il risque de me faire chier toute la journée et pourrait appeler Marcus. J'écoute mon esprit de liberté et me lève. Je monte les escaliers en silence et arrive rapidement devant sa chambre. Je toque... Rien. Je toque une seconde fois... Rien. Je suis sur le point de toquer une troisième fois quand la poignée se met à bouger. Je me ravise et attends devant la porte. Elle s'entrouvre et le visage fatigué de mon colocataire apparaît dans le petit espace. Ses yeux ne sont qu'à moitié ouverts, ses cheveux ébouriffés de la nuit partent dans tous les sens et... Je tends l'oreille. Attends, il dort debout là ?
Je claque des doigts devant son visage et il sursaute. Ce qui me fait sourir. Il se racle la gorge et prends la parole avec sa voix endormis.

- Putain Layna, il est super tôt, tu veux quoi ?

- Je viens juste te prévenir que je passe la journée avec Sadie. Alors me cherche pas.

- D'accord mais,..

Il n'a pas le temps de terminer sa phrase que la sonnette du grand portail retentis dans toute la maison.

- La voilà, j'y vais bye !

Crié-je, déjà dans les escaliers.

Je grimpe dans la voiture, embrasse Sadie et nous démarrons.

- Il y a une galerie marchande pas très loin d'ici. Ça te va ?

- Oui oui. Je réponds en souriant.

Je contemple le paysage par la fenêtre. Contrairement à d'habitude, le trajet se fait en silence. Ça me fait bizarre parce que normalement, quand je suis avec ma meilleure amie, on ne se tais jamais. On a toujours quelque chose à se raconter, que ce soit de la présence d'une mini araignée dans la chambre à l'anecdote la plus folle. Je la connais ma copine. Je la connais mieux qu'elle se connaîs elle-même et elle me connaît mieux que je me connais moi-même. Ensemble, on est complémentaire de l'autre. Je fini ses phrase et elle termine les mienne. Ses parents sont comme mes parents et vice versa. Je suis la bienvenue chez elle n'importe quand, je fais partie de la famille et elle viens quand elle veut chez moi elle fait aussi partie de la famille. Alors pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui elle est silencieuse. Je lui jette un rapide coup d'œil. Elle a les sourcils froncés et fixe la route, on dirait qu'elle ne respire même pas. Et quand elle est comme ça.  C'est du au fait que quelque chose ne va pas. Quelque chose ou encore quelqu'un. Ça veut dire qu'elle a l'esprit accaparé. Je ne sais pas si c'est grave, positif, ou tout simplement pas commun, mais il y a un truc. Je m'apprête donc à sortir la phrase question de ma bouche, mais elle me devance.

- Je suis désolée Layna. Je veux lui dire qu'elle n'a pas à l'être et lui demander pourquoi elle pense ça mais je vois à son expression qu'elle a besoin de se libérer d'un poid.

Flash BackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant