Le portail est ouvert. Il est 16h pile et la sonnette fait trembler la maison. Là pour le goûter, ça, c'est sur.Je descends le plus lentement possible, traînant les pieds et prenant le chemin le plus long possible pour se rendre à la porte, afin de retarder l'échéance.
Une fois devant la porte, j'inspire un grand coup, plaque un sourire plus vrai que nature sur mon visage plus que fatigué et tire un grand coup sur la poignée pour me retrouver face à face avec..
- La police ?
Deux officiers se tiennent bien droits devant moi et un me dit quelque chose. Ils hochent la tête en même temps et celui de gauche portant un badge prend la parole. Sûrement le supérieur de l'autre.
- Bonjour Mademoiselle. Nous cherchons Alec Williams. Il habite bien ici ?
Je suis complètement perdue. Pommée. Désemparée. Déboussolée. Tout ce que vous voulez mais je ne comprends absolument rien.
- Heu, puis-je savoir pourquoi vous voulez voir cette personne ?
- Une plainte à été portée contre lui pour coups et blessures. Maintenant, ouvrez la porte et laissez nous entrer s'il vous plaît.
Je ne bouge pas et garde la porte entrouverte tout en essayant de comprendre.
Il n'y a rien à comprendre. Tu sais tout. Il est violant, il a tabassé quelqu'un qui a porté plainte voilà tout.
Non, pas possible.
- Qu'est-ce qui vous fait croire qu'il habite ici ?
Le lieutenant Logan ( je l'ai lu sur son badge ) commence à s'énerver et je le constate sans difficultés. Mais ce qui m'intrigue, c'est l'autre. L'officier Parks ( je l'ai aussi lu sur son badge ), il me dit quelque chose, je l'ai déjà vu quelque part mais je ne sais plus où.
- Mademoiselle, obtempérez s'il vous plaît. Si vous êtes en danger avec lui, nous pouvons vous aider.
Ce n'est pas tant ce s'il dit qui me frappe, mais plutôt sa voix.
- Le vigile du supermarché..
Il hoche la tête.
- Ravi de vous revoir. Mais comme je viens de le dire, nous pouvons vous aider, vous pouvez parler.
Il est complètement givré, ma parole.
- Mais, qu'est ce que vous me chantez là ?
Il a l'air de croire que je mens mais je suis totalement sincère.
- Je comprends que vous ayez gardé le silence la dernière fois car il était là, mais maintenant vous pouvez parler. Nous savons qu'il a recommencé, vous n'êtes pas obligée de le protéger par amour Mademoiselle Clarcks.
J'éclate de rire sans même pouvoir contrôler ma réaction.
- Moi ? Aimer. Lui ?
Je n'arrive plus à m'arrêter de rire et me plie en deux pour enrouler mes bras autour de mes côtés quand mes abdos commencent à me faire mal. Les deux policiers en profitent alors pour forcer l'entrée de la maison que je bloquais de mon corps.

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Flash Back
RomanceLayna Clarcks L'Amour La souffrance L'abandon Alec Williams L'argent La popularité Le basket Un passé, mais lequel? Plein de rebondissements Des sacrifices De la haine Du désir Et..... Vous verrez