Chapitre 28

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Je suis pliée de rire depuis 5 minutes avec Alexi à mes côtés qui emplit également la pièce de ses gloussements. Alec se tient devant nous, portant une jupe rose brillante à paillettes et un crop top jaune pétant avec des lanières qui font le tour de son ventre et viennent se rejoindre en une jolie resette dans son dos. C'est tout ce que j'ai trouvé à sa taille dans mon dressing, lui faisant du L-XL me réduisant à peau de chagrin avec mon pauvre S. Il est un peu serré mais ça lui fait un style d'enfer. Néanmoins, il manque deux trois choses à le tenue. Je monte rapidement dans ma chambre en leurs demandant de m'attendre, redescend avec un sac à main noir également à paillettes et une paire de talons hauts argentés ouverts sur le devant.

- Enfile ça et tu sera parfaite ma jolie.

A la fin de ma phrase, je ne peux me retenir d'éclater de rire une nouvelle fois et il me regarde comme si je blaguais.

- Même pas en rêve.

- Logique parce que là, c'est la réalité mon cher.

Et je repars de plus belle dans mon fou-rire tandis que lui fait la gueule en ronchonnant.

- , surveille ton vocabulaire quand même. Le réprimandé-je en le montrant du doigt.

Il lève les yeux au ciel et part s'asseoir sur l'accoudoir du canapé. Je le suis au pas de course, toujours morte de rire et le contraint à enfiler les talons en les lui tendant. Il attrape mon bras au passage et me tire vers lui pour que je sois là seule à entendre.

- Tu va me le payer.

Je pouffe et hausse les épaules.

- Pour l'instant, t'es pas en position de dire quoique ce soit. Ho et au passage, je t'interdis de craquer mes vêtements.

- T'es pas le genre de nana à porter ça.

Je hausse les sourcils et reprends mon ton froid. Je veux lui prouver qu'il ne me connais pas.

- Ah oui ? Et je suis quel genre de nana alors ?

- Le genre qui ne résiste pas longtemps.

C'est ce qu'on verra.

Je m'éloigne de lui sans lui répondre et lui fais signe d'enfiler les talons d'un coup de tête vers ceux-ci.

Et une fois qu'il a réussit à rentrer ses pieds dedans je n'essaie même pas de me retenir d'exploser de rire quand je vois le résultat. Ses orteils sont recroquevillés dans les chaussures et les trois premiers dépassent par le trou au devant.

Je l'attrape par le bras pour le forcer à se lever et une fois debout, il est encore plus grand qu'à l'accoutumé et me surplombe d'au moins deux tête ce qui fait que si je regarde devant moi et bien que je porte également des talons, je me retrouve le nez face à ses pectoraux. C'est vraiment hilarant, je lui glisse le sac et le regarde avec une position de styliste en faisant mine de réfléchir puis j'articule.

- Par-faite. Une vrai diva, j'adore.

Et je repars encore dans mon fous rire.

Je lui demande d'essayer de marcher et quand il s'exécute, il arrive à ses tordre la cheville au moins 4 fois et à manquer de tomber plusieurs fois sur une distance de seulement de 3 mètres.

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