Flash Back

Chapitre 33

Alec :

J'ai l'impression de recevoir un coup sur la tête.

Comment ça, nous faire tomber mon père et moi ?

Je n'ai pas le temps de chercher une réponse que la voix sévère de Layna s'élève dans ma salle de bain.

- Non mais, ça va pas ? C'est quoi ton délire ?

- Ce mec est toxic et violent tu l'a dis toi même.

Un bruit sourd me parvient et je dois faire appel à toute ma force intérieure pour ne pas me ruer dans la pièce et voir ce qu'il se passe.

- Je t'ai jamais dis ça.

- Peut-être, mais tu l'a dis à papa. Et je sais qui il est Layna. Je sais ce qu'il a fait. Ce qu'il t'as fait.

Ses mots résonnent comme des tambours dans ma tête et pourtant, c'est la vérité. Je suis toxic et Dieu sait à quel point elle a souffert à cause de moi.

- Tu sais rien du tout. Et depuis quand tu écoute aux porte toi hein ?

- Depuis que tu vis avec un taré con, violent et pas fait pour toi !

Sa phrase se conclue avec un fracas et je le soupçonne d'avoir cassé ou fait tombé quelque-chose m'appartenant.

- Ce taré con et violent comme tu dis, il m'a aidé plusieurs fois sans que je ne lui demande rien.

- Il est pas fait pour t,.

Elle ne se gêne pas une seconde pour le couper et aussi bizarre que cela puisse paraître, je crois qu'elle me défend.

- Et qu'est-ce que t'en sais de ce qui est fait pour moi Victor ? T'es pas mon mec.

Victor, c'est le gars que j'ai eu au téléphone quand Layna a fait sa crise d'angoisse durant la soirée de pré-rentrée qui n'en était pas vraiment une.

- Je dis pas ça, mais je veux pas que tu ressombre Layna. Je ne supporterais plus de te voir dans cet état, en parti à cause de lui.

- A cause de lui alors qu'il n'était même plus là ! Et puis tu penses à moi ou pas du tout ?! Tu sais Victor, je t'adore, mais t'es vraiment un putain d'égoïste.

- Mais, il est,.

Décidément, elle est déterminer à ne pas le laisser terminer ses phrases.

-Je t'ai dis qu'il m'avait aidé !

- Et en quoi faisant ?

- Et bah en empêchant deux gigolos de me violer peut-être !

Après cette phrase tout devient plus que silencieux, on pourrait même entendre les morts nous murmurer à l'oreille.

J'aurais bien envie de rester encore un peu ici pour entendre la suite de cette croustillante conversation mais ma raison me dicte d'y aller et de feindre l'incompréhension.

Décidément..

Je sors de derrière la porte et la contourne pour faire ma petite entrée.

Layna :

- Qu'est-ce que vous faites ici ?

Je tourne la tête vers la porte de la salle de bain restée ouverte et découvre mon colocataire, la tête dans l'entrebaillure. Son visage est fermé et ses sourcils froncés.

- Rien, il s'est trompé de chambre. Dis-je en attrapant mon frère par le bras pour le tirer hors de cette pièce et enfin en finir avec tout ça.