Chapitre 25

9 1 0
                                        

NDA ( je vous conseille d'écouter What was I made for ? De Billie Eilish en même temps )

:)




J'ai mal entendue j'espère ?

- Pardon ? J'ai cru t'entendre dire que tu pensais que je devrais porter plainte.

Il hoche la tête, ce qui me fais me lever brusquement.

- C'est bien ce que j'ai dis oui.

Je secoue la tête et un rire jaune sortant de ma bouche résonne dans la pièce. Je le vois froncer les sourcils et s'avancer vers moi. Je lève ma main droite et la tends vers lui.

- T'approche pas de moi.

Il se stoppe instantanément et refais les quelques pas qu'il a effectué il y a 10 secondes mais dans le sens inverse.

- J'espère que c'est une grosse blague et que t'essaies juste de détendre l'atmosphère.

J'ai l'impression d'halluciner, de quel droit il me donne son avis ? Que je n'ai même pas demandé d'ailleurs.

- Je suis très sérieux. Tu as faillis te faire violer Layna, VIOLER.

- Et tu crois que je m'en étais pas rendue compte peut être ? Hein !?

Sans même m'en rendre compte ou que je puisse le contrôler, mes pieds bougent tous seuls pour s'avancer vers lui et je me retrouve à quelques centimètres de son corps.

- Putain Layna tu dois pas rester sans rien faire !

Je lève les yeux au ciel et pose l'ongle de mon ondex droit sur son pectoral gauche.

- Et qui te dis que je vais rester sans rien faire ?!

- Eh bah figure toi que j'ai des yeux et que pour le moment tout ce que j'ai constaté c'est que tu n'as fait que ruminer durant la semaine passée.

La colère que j'avais enfouis dans un coin de ma tête refait instantanément surface et je la sens me secouer le ventre.

- Nan mais je rêve. De quel droit tu me donne ton avis même ?!

Je le pousse à reculer, et même si je sais très bien que s'il voulait il pourrait ne pas bouger, il obtempère et en l'espace de quelques secondes il se retrouve le dos collé au mur et moi en face de lui, nos corps seulement séparés par la taille de mon avant-bras.

- Layna, ce que j'ai vu c'était horrifique.

Je lève les yeux au ciel et souffle par le nez pour essayer de me calmer. Mais rien à faire, la colère grandit en moi à une telle vitesse que même une Ferrari n'irait pas aussi vite.

Ça va exagère pas non plus.

Il dramatise la chose plus que nécessaire et ça m'énerve. Il ne s'est rien passé, je ne suis pas traumatisée, les deux bolosses ont prit chèr et lui, et bah il a qu'à se laver les yeux à la javel s'il est si horrifié que ça.

- Arrête de tout dramatiser.

- Et toi arrête de tout dédramatiser.

Un rire sarcastique me prends et je secoue la tête.

Flash BackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant