Flash Back

Chapitre 8

*TW⚠️ Attention ! Ce chapitre comporte des scènes de violence pouvant heurter la sensibilité de certains.
Âmes sensibles, s'abstenir.

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Sadie vient de repartir après nous avoir aidé à nettoyer et ranger toute la maison. Et sans mentir, ce fût très long. Je suis exténuée et la scène de ce matin tourne en boucle dans ma tête, je n'aurais jamais pensé devoir m'excuser auprès de lui. Enfin bref, j'ai quand même eu tort. Et puis, si personne ne faisait le premier pas, aucun problème ne pourrait se résoudre.

Je suis actuellement allongé dans mon lit en train de me remettre en question. De me demander si je mérite vraiment tout ça. Et puis, je suis si faible... J'ai quand même fais une crise d'angoisse parce qu'une idiote a ouvert sa bouche un peu trop grande à mon goût. Enfin bref, je commence à déprimer et ce n'est pas bon. J'empoigne mon téléphone que j'avais précédemment jeté au pied de mon lit et compose le dernier numéro présent dans mes contact.

Ça sonne.

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- Allô ?

- Salut.

- Layna !?

- Eh oui, c'est bien moi !

- Tu m'a fait vachement peur hier tu sais.

- Je suis désolée, il y a eu un petit imprévu et... tu vois ce que je veux dire Vic'. Je savais pas qui appeler d'autre.

- Oui ne t'inquiète pas. Heureusement que ton ami était là sinon tu ne t'en serais toujours pas remise pas vrai ?

- Sûrement, mais je m'en serais très bien sortie toute seule. J'ai pas besoin de lui.

Il rigole et reprend la parole.

- Tu me manque tu sais ?

- Toi aussi tu me manque Vic'...

- Maman m'appelle elle a besoin de l'homme de la maison pour l'aider haha, je dois te laisser.

Je souris instinctivement et baisse la tête.

- Ok, ne la fais pas attendre alors.

- Tu sais que tu peux m'appeler à n'importe quelle heure Honey ?

- Mmmm. Bisous.

- Je t'aime.

- Mh.

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Je raccroche sans rien dire de plus, ça ne se fait pas mais je ne peux pas faire autrement. Je déteste que quelqu'un me dise des choses comme ça, ce ne sont que broutilles. Une énorme boule s'est formé dans ma gorge et je sens les larmes monter. Ce surnom. Il m'appelle comme ça depuis notre rencontre. La première fois que l'on s'est vu, il avait 6 ans et moi 4, il s'est approché de moi, obligé par ses parents de me faire un câlin et après une demi seconde il a simplement dit : << Tu sens le miel >> avant de partir et de s'engouffrer dans la petite bâtisse faisant office de maison. Cela m'a étonné étant donné que j'arrivais d'un endroit pas des plus propres et que je devais sentir la moisissure et le renfermé plus qu'autre chose. Depuis ce jour, il m'appelle rarement par mon prénom, seulement quand il est sérieux. Ça me fait chaud au cœur de repenser à tout ça.

- C'était qui ?

Je sursaute et me remets assise sur mon lit. Mon colocataire est adossé à l'encadrement de ma porte et me fixe, les sourcils froncés et les bras croisés.

-Ça fait combien de temps que tu es là ?

- Assez longtemps. C'était qui ?