* Layna.
La douce lumière de l'aube de la fin d'été me caresse le visage. Je papillonne des paupières afin de m'y accommoder, m'étire de tout mon long sur le matelas bien trop confortable et respire un grand coup. Je m'assoie difficilement sur le rebord du lit et commence à faire fonctionner mon cerveaux quand je me rends compte que je porte encore la robe d'hier soir. Je ne me souviens pas m'être couchée. Dans ma tête s'emmêlent un mélange de pièce d'un puzzle, pour l'instant, bien trop difficile pour moi à reconstruire. Je reporte donc cette activité à plus tard. Je me dirige lentement vers la salle de bain et me déshabille en grognant. J'ai mal à la tête.
Elle est si lourde. Je me glisse sous l'eau sans attendre qu'elle soit chaude et le regrette bien rapidement. Je suis prise de gros frissons et fais un bond en arrière.- Tssss..
J'attends en guettant l'arrivée de l'eau brûlante en passant régulière un de mes membres dessous.
Je me mets en boule dessous, pose mon menton sur mes genoux et regarde les traces de maquillage couler sur mes jambes. Je profite. C'est tellement agréable... L'eau. La buée. Le clapotis des gouttes en heurtant ma peau puis le sol pour terminer dans une fausse. D'ailleurs, qui nous dis qu'elles n'ont pas de conscience. Si ça se trouve, elles souffrent quand elles s'écrasent au sol. Elles s'amusent quand elle glisse sur notre peau. Elle évoluent quand elles se transforment en vapeur. Et puis, elles meurent quand elle sont " nettoyées " et " filtrées ". Les pauvres. En vérité, je ne sais pas si j'accorde de l'importance ou une quelconque croyance à cette théorie ou si c'est l'impression d'être droguée qui me fais délirer. J'aimerais bien le savoir. J'examine mon corps et... je tombe sur la petite trace violette sur mon bras. Tout me reviens comme une claque floue en pleine figure. Le Action ou Vérité. Ma panique. Les toilettes. Les cris. La musique. La difficulté à respirer. L'anxiété. La crise d'angoisse. La piqûre. Alec.Ça veut dire qu'il m'a vu comme ça hier. Vulnérable. Faible. Je mords mon genoug pour contenir ma colère, ma honte ainsi que mon dégoût de moi même.
C'est insupportable.Je termine rapidement ma douche qui était sensée me détendre et durer longtemps, enfile un jogging et un sweat quelconque et attache mes cheveux qui se montrent rebellent ce matin puiS descend en veillant à ne pas faire de chute fatale à ma vie si insignifiante. Je suis en colère. Je suis furax. Mais à un point. Et pourtant. Je sais qu'elle va rapidement retomber. Le pire, c'est que je sais même pas pourquoi je suis en colère. Et c'est ça qui me met encore plus en colère. Enfin bref. En descendant, une agréable odeur me caresse les narines, je ne sais pas trop à quoi l'associer. C'est entre une odeur de frites et de pancakes. Je descends en silence et en slalomant entre les verts, les miettes, les boissons et les décorations éparpillées par terre. Aucune politesse ici, même pas ça nétoie avant de partir. Bande de malpolis.
En suivant l'odeur, j'arrive à la cuisine qui elle, est toute propre. Une pile assez haute de crêpes est disposée sur une assiette, à côté d'un saladier remplis à moitié de patte et d'une poile chaude enduite d'huile. Je baisse instinctivement le feu pour que ça ne brûle pas. Je me racle la gorge.- Hého !! Y'a quelqu'un ? Alec ? Sadie ?
Aucune réaction. Sérieusement ? Rohlala.
- Si personne descend je mange toutes les crêpes !
Évidemment, je ne le ferais pas. Et puis même si je le voulais mon corps refuserai de servir de contenant pour autant de nourriture. J'en vomirais sûrement. Surtout avec un mal de crâne pareil.
- J'arrive !!
Ça, c'est la voix de Sadie. Et son enthousiasme aussi. J'entends les marches grincer et une ribambelle de boum boum. C'est bien elle ça. Elle arrive devant moi en sautillant et me fais un rapide câlin.

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Flash Back
RomanceLayna Clarcks L'Amour La souffrance L'abandon Alec Williams L'argent La popularité Le basket Un passé, mais lequel? Plein de rebondissements Des sacrifices De la haine Du désir Et..... Vous verrez