*PDV DERECK*
Voilà maintenant deux jours qu'Amber a quitté la maison et que le gang ne cesse de s'engueuler. C'est le moment propice pour agir, la pauvre fille est seule et complètement perdue, quoi de mieux que le conseil d'un bon ami. Je marche dans nos souterrains le sourire espiègle scotché aux lèvres. C'est le boss qui va être fier de moi, quant on va frapper ça va faire mal, je peux vous le garantir. Une porte sur ma droite s'ouvre brusquement, j'ai juste le temps de sauter sur le côté. Un gars se fait lancer sur le sol, le visage ensanglanté.
- Et si tu dis quoi que ce soit, je te tue. Toi et ta famille, résonne la voix du boss.
Le jeune prend ses jambes à son coup et essaie de se tirer le plus vite possible de ces lugubres tunnels. Pauvre petit, pensai-je. Toujours le sourire battant, j'entre dans la grande salle au teint délavée.
- Que me vaut ta visite Dereck?, me demande le boss.
- De bonnes nouvelles.
Il se retourne sur sa chaise, me faisait face.
- Tant qu'elle n'est pas là, il n'y a pas de bonne nouvelle compris ! Et dépêches-toi si tu veux pas finir comme celui d'avant !
Sans plus un mot je quitte le bureau avant de n'avoir plus d'ennuis. Jamais content ce type.
*PDV AMBER*
Cette fois s'en est trop. Je sais prendre sur moi mais là je vais exploser. Les poings serrés je m'avance vers ce pot de peinture déambulant son minable fessier à chacune de ses paroles. Je tire sur l'un de ses talons rouges laqués, dans sa chaise, Estelle tombe de la table se retrouvant au sol. Un silence de mort plonge le réfectoire.
- Mais elle est cinglée !, s'écrit Estelle.
- Attends, c'est toi qui m'insulte délibérément et c'est moi la cinglée !, je me mets assise sur le dos de la Barbie une jambe de chaque côté de ses côtes. Je prends sa chevelure dans ma main droite, la tenant fermement. Elle pousse un faible cri et tente de se débattre mais je la bloque.
- Je vais te faire bouffer ton superficiel et ton honneur, lui soufflai-je dans le creux de l'oreille.
Pas une seconde de plus je lui mets une bonne claque, depuis le temps que j'attends ça. Estelle riposte, elle parvient à se dégager de mon emprise et tente de me tirer une claque mais je l'esquive. Cette dernière fonce droit dans une chaise, je lui fais une baleyette et elle et sa gloire se retrouve au sol.
- On peut pas être autant bonne au lit qu'au combat faut croire, lui criai-je morte de rire.
Mon éclat de rire est suivi de l'explosion totale du réfectoire. Estelle se relève verte de rage et court, accompagnée de son petit groupe, se refugier au toilette. Quelle minable. Jenni se précipite vers moi et me saute dessus.
- Tu as assurée !
Je lui souris de toutes mes dents.
- Qu'est-ce que c'est ce bazard ici !, hurle une voix qui m'est étrangement familière. Qui a fait ça !?
Tout les regards se tournent vers moi, je fais toujours des entrées fracassantes.
- Newton dans mon bureau !
Je souffle de désespoir et suit l'homme en blouse jusqu'à son bureau.
- Amber Newton, que vais-je faire de vous ?
- Je suis pas seule dans l'histoire, protestai-je.
Le directeur baisse la tête.
- Je ne l'ai jamais insinué. Bon à vrai dire cette histoire n'est pas la seule raison de votre visite chez moi.
Je regarde l'homme troublée.
- Peut tu me justifier tes 2 ou 3 semaines d'absence ? Hormis la mort de ta soeur, d'ailleurs toute mes condoléances.
- Euh c'est assez personnelle voyez vous...
- Non, alors expliquez moi.
L'homme croise ses doigts ensemble et me regarde d'un air sévère.
- Des histoires de jeune.
- Du genre drogue et toute la compagnie.
Compagnie de drogues ? Gang ?
Je ne réponds rien, il ne doit pas savoir.
- Pour qui tu travailles ?
Je me retrouve dans un état de panique totale, je fais quoi maintenant.
- Euh...non pas ce genre..du tout, bredouillai-je.
- Ce n'est pas très convaincant tout ceci.
Ok là c'est la panique totale.
La porte s'ouvre, qui que cette personne est mon sauveur. À mon plus grand étonnement Dereck pointe le bout de son nez.
- Bonjour monsieur le directeur, dit le jeune homme. Je voudrais vous emprunter Amber trente secondes je dois lui poser une question pour notre exposé.
- Quelle exposé ?demandai-je à haute voix.
Dereck me lance un regard découragé.
- Ah ! Oui ! Je vois duquel tu parles.
L'homme me permet de m'absenter. À peine sortie, Dereck me prend par le poignet et nous dirige droit vers la sortie.
- Mais lâche moi ça va fait mal, râlai-je, et on va où ?
- Je t'expliquerais en temps voulu.
Comprenant que je n'aurais nulle information, je le suis sans un mot. Nous arrivons au parking et embarquons dans sa voiture.
- Tu ne peux faire confiance à personne ici.
- Merci, lui dis-je sincèrement.
Dereck m'interroge du regard.
- Tu m'as ouvet les yeux, Tayler est un manipulateur, tu es le seul qui ne m'ait jamais caché quelque chose ou qui m'ait menti. Je m'en veut de t'avoir rejeté de la sorte.
- Les vrais amis sont là pour ça, me répond t-il, sourire aux lèvres.
Après un léger silence Dereck continue.
- Ton directeur est à la tête d'un gang, voilà pourquoi il te posait tant de questions.
Je le regarde choquée, je l'imaginais tout sauf là dedans.
- Ne t'en fais pas, je t'emmène dans un lieux sûr. Très loin des gens qui te veulent du mal.
- Pourquoi te donnes-tu autant de mal pour moi ? Je veux dire tu te mets ton gang à dos ?
Dereck plonge ses yeuy bruns dans les miens et après un long contact visuel, il m'avoue quelque chose d'impensable.
- C'est normal après tout je...*PDV TAYLER*
Deux longs jours sont maintenant passés sans nouvelle d'elle. Je devrais être heureux c'est ce que j'espérais qu'il se produise mais à effet inverse je suis encore plus inquiet. Cette fille me rend fou, littéralement. Je jette sur le sol le joint trop petit pour tenir dans mes doigts maintenant. Cela fait aussi trois jours qu' Alexandar est à l'hôpital, dans une chambre cloîtrée, interdit à toute entrée sauf le médecin autorisé. En parlant de lui, je décide d'aller lui rendre visite. En moins de dix minutes je me trouve au pied de son lit. Son teint est pâle, ses lèvres rosés, ses souvenirs reviennent je la revois elle...stop c'est Alexandar pas elle. Je prend place à côté de mon ami et lui prend la main, il est dans le coma et tout conque signe de vie pourrait être un signe positif.
- Hey, c'est Tay', serre ma main si tu m'entends.
Comme toujours rien ne se passe et j'ai de plus en plus peur. Soudain, je sens ses doigts se resserrer fébrilement sur les miens.
- Mec ! Tu m'entends !
Il hoche positivement de la tête.
- Je vais appeler le médecin.
J'appuie sur la sonnette prévu à cet effet.
Alexandar déplie lentement sa main gauche, une chaîne en or y repose.
- Donne la lui, dit-il en me tendant le bijou péniblement . Et surtout promet moi de prendre soin d'elle.
Le médecin arrive et dans un sentiment de culpabilité je quitte mon pote. Je ne peux pas lui courir après indéfiniment mais je ne peux pas non plus la laisser sans sécurité. La vie peut être cruelle.Voilà c'est fini j'espère que l'histoire vous plaît toujours autant ♡
Dites vos idées sur :
Que va annoncer Dereck ?
Pourquoi Alexandar donne un bijou à Tay' ?
Et surtout que va décider Tayler ?Votez et commentez ^^
N'hésitez pas à partager
Bisous ♡
VOUS LISEZ
Enceinte d'un bad boy
Teen FictionLa vie est un vrai combat, j'en suis la preuve même. Le temps d'aujourd'hui semble celui de ma vie. Des rayons essaient de se pointer pour illuminer la Terre mais les nuages les cachent. C'est une métaphore entre l'obscurité qui naît dans la lumière...