Enceinte d'un bad boy

Ce fameux jour

Notes importantes en fin de chapitre !

8 mois et 14 jours plus tard

*PDV Amber*

Mon ventre a bien grossi depuis ce fameux jour et tout autour de moi à si vite changer, tant de choses ce sont passées. Autant de bonnes que de mauvaises. Assise dans le sofa, mes pieds (que je n'arrive presque plus voir) reposés sur la table, je lis paisiblement une revue sur les premiers mois de la vie de bébé. Vomissements, cris nocturnes, maladies rien de négatifs n'est écrit sur ces petits êtres si mignons tout de même à croire que les gens veulent que vous inculpiez dans votre esprit qu'il s'agit de petits êtres sournois qui feront de vos nuits de véritables cauchemars. Je souris et dépose délicatement la main sur mon ventre. Bientôt, je pourrais sentir sa peau contre la mienne, entendre son cœur battre, sourire en voyant son doux visage. Cet enfant a déjà traversé bien des choses sans qu'il ne s'en rende compte, bien trop de choses. Je me lève avec le peu de force qu'il me reste, m'appuyant sur le rebord du canapé lorsqu'une douleur si brutale me frappe, me couchant sur le sol. Je pousse un horrible gémissement de douleur, une flaque d'un certain liquide (qui n'est pas non l'urine je vous assure) coulant d'entre mes jambes. Oh mon dieu ! J'ai perdu les eaux !

-Venez m'aider, vite !

Il arrive seul, en courant et dépose des yeux inquiets sur moi.

-Merde, t'es tombée ça ?

-ESPECE DE CRETIN ! J'ai *cri de douleur* perdu les eaux ! JE VAIS ACCOUCHER !

-Bordel, je vais être papa !

Et voilà que, monsieur la tête pleine de rêve reste impassible à côté de moi. Les contractions commencent réellement, je retiens mon cri.

Alice dévale l'escalier.

-Si tu veux pas qu'elle accouche ici, va falloir bouger tes fesses, oh !

En moins de deux minutes, tout le gang c'est occupé de préparer mes affaires et les garçons m'ont installée sur le siège arrière.

-Doucement respire, mon chuchote Stan.

-Comment tu veux respirer quand t'as ton trou là qui s'élargit pour laisser passer un bébé de 30 centimètre hein ?!

Une grosse contraction me surprend et je plante malencontreusement mes ongles dans le bras droit de ce pauvre Stan.

-Lâche moi ! J'ai rien fait moi !, voyant son bras saignant. Amber, regarde dans mes yeux et inspire, voilà et maintenant expire calmement.

Il prend délicatement ma main et je la sers tout en me concentrant sur sa respiration pour essayer de faire de même avec la mienne. Technique qui fonctionne trente secondes car ce temps finit d'énormes successions de contraction me prennent.

-Démarrez la voiture putain !, ordonnai-je sous la douleur.

Pas une seconde de plus, Emlyn appuie sur l'accélérateur. La voiture fait en premier un dérapage qui me propulse contre Stan, me faisant souffrir davantage. Je plante cette fois-ci mes ongles dans le siège de la conductrice avant d'éviter que ce pauvre garçon ne se vide de son sang avant d'être arrivés à destination. Ma respiration s'accélère, je dois être rouge de souffrance et je sens de plus en plus ses douloureuses contractions. Nous arrivons enfin sur les lieux. Là où deux ans auparavant ma sœur finissait sa vie, je m'apprêtais à la donner à un nouveau petit être, mon enfant. Respirant péniblement et tendue de douleur, les trois garçons m'aident à entrer dans l'hôpital où nous sommes directement accueillis pour deux femmes qui, ayant vu mon état, avaient entreprit d'amener une chaise roulante. Fait auquel ces messieurs ont contesté affirmant pouvoir me porter. Heureusement qu'Alice et Emlyn sont là pour les résonner et leur expliquer qu'il est bien plus pratique d'utiliser l'engin à deux roues. Les gars convaincus, tous me rejoignent dans l'ascenseur accompagnés des deux femmes qui m'y avaient déjà emmener.