On a une tête à aller ensemble ?

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L'homme en blouse blanche finit par nous annoncer :

- Votre amie est hors de danger, elle a juste un trouble crânien,  une légère commotion nous dirons. Pour l'instant, elle est encore sous l'effet des médicaments que nous lui avons donné afin de pouvoir correctement faire les examens dont nous avions besoin, ce qui veut dire qu'elle se réveillera dans deux heures un peu près. Par la suite, nous aimerions la garder en observation pnoour cette nuit, juste pour voir si tout va bien.

- Merci, souffle miss Livo.

- Vous pouvez aller la voir mais une personne à la fois. Je suppose que son petit ami désire aller la voir en premier, dit le médecin,  avec un petit sourire en regardant vers moi.

Je me retourne pour voir, malheureusement,  la tête de son prétendant. Eh mais attendez, il n'y a personne.

- Ah, euh moi, m'étonnais-je, tout en me grattant l'arrière de la nuque.

L'homme me lance un regard d'incompréhension puis me fait signe d'entrer.

- Bon bah merci, lâchais-je.

Non mais il veut que je fasse quoi moi, je la connais même pas cette fille. On a une tête à aller ensemble ? Enfin c'est pas que ça me de plairait mais...roh et pis je parle trop . Je pousse lentement la porte de la chambre d'Amber. Elle est allongée sur un grand lit blanc, sa fine silhouette se fond presque des les draps blancs qui l'enveloppent. Un bandage entour sa tête, je pense qu'ils ont du faire des points de suture. Je m'avance vers le lit, elle est si mignonne avec son teint clair et ses lèvres roses. Comment cela ce fait-il que je ne l'ai jamais remarquée ? Wow je viens de dire que cette fille était mignonne ? Je crois que c'est moi qui ai pris un coup sur la tête. Je quitte la pièce après lui avoir lancer un dernier regard et laisse entrer miss Livo.

* PVD Tom *

Comme chaque après-midi depuis maintenant un peu plus de trois mois, j'arpente les couloirs de l'hôpital. Cette phrase trotte dans ma tête,  elle me bouscule, me hante, mais surtout elle me tue : il ne me reste plus que trois semaines à vivre.

Pourquoi faut-il que lorsque l'on se sent bien dans sa peau, que lorsque qu'on sait qui on est, quand on sait qu'il n'y a qu'une personne dans notre vie, ce soit la fin ? La fin de ma vie, oui, foutu cancer. J'aimerais rire, pleurer,  frapper, hurler mais rien ne sort. Je ne sais même pas pourquoi je viens encore dans cet hôpital, pourquoi je suis encore en vie. Il me faut prendre une décision, non un choix. Que faire être se voir mourir et être endormi pour l'éternité ? Je crois que mon choix ne va pas être compliqué. Je vis ce qu'aucun adolescents ne devraient vivre. À cet âge,  nous sommes sensés penser à notre futur tandis que moi, je pense à ma mort.

* PVD Amber *

J'ouvre les yeux lentement. La luminosité de la lampe située au-dessus de moi m'éblouit, me faisant lâcher un grognement. Une douleur au niveau de l'arrière de la tête me submerge immédiatement. Je porte doucement ma main droite vers le point de douleur mais je m'aperçois que celle-ci est relié à un goutte à goutte. J'ouvre maintenant entièrement les yeux après avoir mener un combat contre cette lumière, maintenant éteinte. La pièce se retrouve alors plongée dans le noir. Je comprends enfin où je me trouve,  une chambre d'hôpital. Mais je fais quoi là  ? Soudain un bruit se fait entendre au bout de la pièce. Je me refugie instinctivement sous mon duvet. Bah oui, c'est comme si le voleur allait se dire, ah mince ! Elle est sous la couverture, je ne peux pas la tuer. Bref, simple réflexe. L'individu marche un moment dans la pièce avant de venir chercher à tâtons la lumière au-dessus de moi, lorsqu'une de ses mains rencontrent, malencontreusement, mon visage,  me faisant sursauter et émettre un faible cri. La personne, n'ayant toujours rien dit, soulève les draps. Je rencontre enfin mon visiteur.

- Tu fais quoi ici ?, demandais-je.

- Je mange des phacochères et je vomis des arc-en-ciel ça se voit pas, me répond-il avec sarcasme.

C'est qu'il peut être drôle.

Un sourire se dessine sur mes lèvres sans que je ne le veuille. Rien que son visage, faiblement éclairé par la lumière, suffit pour me faire oublier toutes mes peines.

- Tu veux que je t'offre un cadre avec ma photo,  dit-il, un sourire en coin.

- J'ai jamais vu une perosnne autant ambigu de sois même.

- Avoue que je suis beau.

- Tayler, au lieu de jouer au con, tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé.

- Tu ne t'en souviens pas ?

- Si je te le demande, idiot.

Son sourire s'efface et il commence à se gratter l'arrière de la nuque.

- Euhm...

- Ok, tranchais-je. Explique moi déjà ce que tu fais là.

Il relève les yeux vers moi, restant toujours dans un silence gênant.

- Je sais pas.

Il se tourne dos à moi avant de partir de la chambre.

Ok, ce mec est bipolaire. D'un côté,  il fallait que je m'y attende. Le bad boy qui s' occupe de la paumée fallait être bête pour y croire.

* PVD Tayler *

Elle avait raison, je faisais quoi là-bas. Je la connais pas et je n'ai pas envi de l'entraîner dans un problème de clan ou encore avec Dereck et nos paris débiles. C'est une fille bien. Il faut que je trouve une solution,  j'espère que ces deux semaines m'aideront.

Je pars avertir une infirmière qu'Amber s'est réveillée puis je m'en vais de l'hôpital. Je besoin de parler à Damien. Je ne me comprends plus,  je suis fou ? D'habitude,  je ne ressens rien envers les filles et là,  avec elle, c'est comme si le temps s' arrêtait. C'est bête à dire, vu qu'on se connaît pas. Je crois que je suis malade, oui c'est ça, faut que j'aille consulter un forum.

Ce chapitre est merrrrrdique je sais !

Bref , j'ai eu des problèmes et tout donc je n'avais pas vraiment d'idées. Je me rattraperais sur le prochain c'est promis, je commence à l'écrire dès maintenant ! merci Pour les 13 k :0 ♥

Enceinte d'un bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant