Juste un sourire...

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PDV Hélio

En ce matin de septembre le vent frappe sur le bleu de la mer ,les vagues s'élèvent et se consument entres elles dans un remous meurtrier .

Ce vent apporte sur mon visage  des rayons de soleil qui eux , viennent tourmenter mon sommeil déjà très restreint en raison de mes pensées , plus absurde  les unes que les autres .

Après plusieurs étirement  et bâillements mon corps se lève enfin en dépit de mes yeux qui eux restent entre-ouverts et lourd .

Mes jambes connaissent le trajet par cœur , elles se dirigent en premier temps en direction du plan de travail où c'est ensuite au tour de mes mains d'entrer en jeux , elles appuient sur le bouton de la cafetière , mes jambes reprennent le contrôle le temps que le café coule dans ma tasse , seulement décoré d'un petit éclair , je me dirige ensuite sur le balcon ou je m'accoude et observe l'horizon ,
La mer ,où se trouve et commence à s'entasser  des dizaines de personnes ,( à vraie dire je n'ai jamais été me baigner dans la mer depuis que j'habite ici , je trouve suffisant de la voir )

Juste devant la mer se trouve une lignée d'immeubles , plus petits que le miens mais tout de même imposants . Deux grands arbres me séparent de ces immeubles .

Je décide de repartir en direction de la cafetière après avoir entendu le bruit de cette foutue petite machine de métal qui sonne pour me prévenir  que mon café est prêt, malheureusement pour elle ,je sais pertinemment combien de temps il lui faut pour produire ce café ,1min 47 .
Après l'avoir pris je me  dirige en direction de ma sale d'eau , me faufile dans ma douche et laisse couler l'eau sur mon corps ,mes cheveux d'un noir très profond  me recouvre le front et viennent se posés parfaitement au dessus de mes sourcils ...

Une fois cette douche finie , et mon lavage de dent appliqués je sort de mon appartement et claque la porte derrière moi , sans ferme à clés car selon moi tout ce qui est accessible est inintéressant, j'essaye juste de me conforter dans cette excuse et ainsi oublier ma faculté à tout oublier .
Je descend donc ces escalier , ces 8 étages , j'aurais peu prendre l'ascenseur je l'admet  ,mais selon moi cela me parait trop simple et je préfère me dire que mon corps me remerciera plus si je prend les escalier  .

Je rejoins donc deux de mes amis , pourquoi je dis ça  comme si j'avais une tonne d'amis ? Ce n'est heureusement pas le cas .Thomas et Arthur sont mes deux seuls amis et ça depuis notre plus jeune âge .

Nous allons au contraire des gens , ils se dirigent tous vers la plage , nous vers les parcs ou personne ne se pointe jamais peut importe la saison ou le temps ....