Laissez le !

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Nous sommes au milieu des dunes en plein soleil. Nos deux tortionnaires nous ont forcé à marcher pendant au moins 1h. Il fait vraiment chaud mais je m'accroche. Ils nous ont ordonné de nous arrêter. Farès a attaché les mains de son frère suivant les ordres de Zineb. Il se rend compte de ce qu'il fait ?

Naël est immobile devant nous trois. Zineb me tient à coté d'elle sous la menace d'une arme. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête mais j'ai vraiment peur. Naël est agenouillé devant nous. J'ai peur car cela ressemble à une exécution. Ma génitrice ne se sépare pas de son sourire malsain. Elle décide après plusieurs minutes de nous expliquer ce que nous faisons là:

- Bon alors, j'ai deux solutions pour toi pour sortir de cette situation plutôt... inconfortable. La première est la suivante: tu me dis tout ce que tu sais à propos de la tente et tu vis. La deuxième est un plus drôle: si tu refuses, tu prends une balle jusqu'à ce que tu parles ou jusqu'à ce que tu meurs. Dit-elle à Naël avant d'éclater de rire.

- Je ne dirais rien, tu perds ton temps. Répond Naël sans cillé.

- Donc tu veux mourir sous les yeux de ta petite protégée ? Elle va te voir souffrir à cause tes blessures, ce n'est pas très romantique à mon avis mais bon, c'est ton choix après tout !

Sans rien ajouter de plus, Zineb tire sans aucune hésitation sur Naël.

Je sursaute, choquée par la violence du spectacle. Elle le touche à l'épaule. Mon soldat a le visage déformé par la douleur. Il hurle de toute ses forces. Le bruit résonne tout autour de nous. Je ferme les yeux tellement la scène m'est insupportable. C'est un monstre ! On dirait qu'elle n'a aucun sentiment, aucune conscience. Elle le torture avec plaisir et ça fait froid dans le dos. Je suis totalement inutile !

Je ne peux pas continuer à rester regarder ça. Je me précipite vers lui, échappant au contrôle de la jeune femme. Je me jette sur lui et le prend dans mes bras. Il est plein de sang c'est vraiment horrible. Je sais que cela ne diminuera pas la douleur mais je ne sais pas quoi faire d'autre. Je culpabilise de l'avoir emmener avec moi.

Cette histoire ne le concerne pas et c'est lui qui se prends les balles. C'est moi qui devrais être à sa place. Il faut qu'il parle ! J'essaye de le convaincre de parler :

- Ça n'en vaut pas la peine Naël, dis lui tout ce que tu sais ! Dis-je en pleurant

- Nesma... même si je lui dis tout, elle se fera un grand plaisir de me tuer sous tes yeux. Je suis désolé mais je dois sauver ce qui peut encore l'être. Cela peut te faire gagner du temps... dit-il difficilement.

- On s'en fiche du temps ! Arrête de jouer au héros !

Je n'ai pas le temps de continuer d'essayer de le raisonner car deux mains m'attrapent les épaules. Elles me tirent dans le sable et la poussière car je refuse de me lever. C'est Farès qui me tire. Il me traine à l'écart. Il pointe ensuite son arme sur moi en me criant de ne plus bouger. Zineb nous regarde avec attention et s'exclame:

ZinebOù les histoires vivent. Découvrez maintenant