Chapitre 89

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PDV de Tp

Je me réveilla lentement, le soleil traversait la fenêtre et réchauffait la pièce. J'appréciais la nuit calme que je venais de passer dans un lit confortable. Il ne manquait plus que ma femme et tout serait parfait.

Je pris quelques instants pour observer la forêt par la fenêtre avant de me lever. Les pièces étaient froides vu que la cheminée s'était éteinte, alors en attendant que le feu ne réchauffe la pièce, je mis plusieurs couches de pulls. Je mangea quelque chose puis sortis m'assurer que tout allait bien. Rien n'était à signaler alors je rentra.

J'étais en sécurité mais je n'avais rien à faire. Vraiment rien à faire. J'avais retrouvé un vieux scrabble qui traînait, et cela m'avait rappelé toutes les parties que j'avais faites avec mes parents. Suite à ce moment de nostalgie, j'entrepris de faire une partie. Mais seul ce n'est pas très amusant, alors je me lassa vite. Je me mis à observer les arbres recouvèrent de neige, en espérant que le temps passe vite. Mais ce ne fut pas le cas. Alors je m'allongea dans le canapé et fixa le plafond.

Si je reste comme ça, je vais finire par avoir de drôle d'idées. Il faut que je trouve un truc pour m'occuper

Je me dis que je pouvais cuisiner, alors je me mis aux fourneaux. Mais je n'avais que le nécessaire alors je ne fis pas de très grande cuisine.

Ça fera bien l'affaire pour ce soir

Ensuite, je fis du ménage. Chaque petite toile d'araignée était enlevé, chaque grain de poussière aspiré et les livres furent triés par ordre alphabétique.

Une fois finis, il devait être vers trois heures de l'après-midi. Je remarqua que j'allais bientôt manquer de bois, alors je sortis en chercher.

En voyant ces bûches, l'idée de les sculpter me vint. Une fois rentrée dans le chalet, je pris la plus petite et m'assis à la table. Je sortis le couteau que j'avais emprunté à Nat, il était beau. Il semblait si solide et dur mais en même temps, il était si fin et délicat, il me faisait penser à ma rousse et je me mis à sourire.

Je grava son prénom et le mien dans le bois, accompagné de cette phrase " C'est toi que j'aime ". Je mis la date en dessous et posa la bûche en bout de table.

Je t'attends mon coeur

La soirée était bien avancée, je venais de finire de manger et j'observais les flammes danser dans la cheminée.

PDV de Nat

J'avais passé la journée à me repasser le plan dans ma tête. Ça devait marcher, je n'aurais pas de seconde chance. Il fallait que j'attende le bon moment, le moment où ils n'aurait pas d'autre choix que de me laisser sortir.

Trois jours que j'attendais. Cinq depuis que Tp était partis.

Ross n'avait toujours aucunes pistes sur Tp. Ils m'avaient interrogé encore, mais cela ne leur avait rien apporté de nouveau.

Tony ne m'adressait plus la parole, mais ce n'était pas plus mal. En faite, en dehors de Clint, Wanda et Yelena, je ne parlais à personne. Steve avait tenté quelques fois mais avait finis par abandonner face à mon silence. Bruce aussi avait tenté de profiter de la situation, mais le coup de poing que je lui avais envoyé l'avait calmé.

La vie était si monotone sans Tp, les journées n'avaient plus de sens. Je me couchais le plus tôt possible, me levait tard, car, lorsque je dormais, c'était le seul moment où je pouvais être avec elle. Puis je restais dans la chambre, à regarder des photos, penser au moment où je pourrais la retrouver. Et je descendais pour manger, dans un gros silence. Je ne restais jamais longtemps à table. Ensuite, on venait souvent me chercher pour me poser des questions et je finissais devant un sac, en train de frapper. Après ça, la douche m'apportais du calme. Il arrivait que l'une des trois personnes à qui j'adressais encore la parole vienne me voir.

C'est toi que j'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant