C'est toi que j'aime

Chapitre 83

PDV de Tp

Nous venions enfin d'arriver au complex. Je n'avais qu'une hâte, c'était de prendre une douche et de me coucher, j'étais exténuée physiquement et moralement. Mais aujourd'hui tout l'univers était contre moi et à peine avions-nous passé la porte que mon père, suivi de ma mère, vint vers nous, et il avait pas l'air heureux.

Tony: Tp, dans mon bureau

Tp: On peut pas faire ça plus tard, je suis fatiguée

Tony: C'était pas une question, la situation est assez préoccupante pour que ton lit attende

Je soupire et me résigne à les suivre.

Super la soirée

* dans le bureau *

Tony: Tu peux m'expliquer ?

Encore ! Il peut pas se renseigner

Tp: Je suis sûr que tu sais déjà, t'as eu Fury au téléphone

Tony: Oui mais je veux ton point de vue

Tp: Pour pouvoir m'engueuler non merci

Tony: Un bâtiment de ta fac s'est écroulé et un garçon est à l'hôpital alors tu penses bien que ça ne va pas se régler comme ça

Tp: Ça va je sais !

Pepper: Chérie c'est juste pour comprendre

Tp: Pour la quatrième fois de la journée, le garçon, Enzo, est venue pour me rendre un papier que j'avais fais tomber, à condition que je réponde à ses questions. Sauf que ça fait presque un moi qu'il m'en pose et ça commence à devenir trop personnel, alors j'ai refusé. Ça lui a pas plu mais il a finis par me rendre la lettre. Mais il a commencé à parler de Nat et ça m'a m'y encore plus en colère. Il a attrapé mon poignet et j'ai voulu qu'il me lâche. Sauf que à cause de ce satané truc en moi, et bah je l'ai propulsé à l'autre bout du couloir et dans l'élan j'ai violement heurté le mur. Tout à commencé à trembler et vous connaissez la suite. Maintenant j'aimerai aller me coucher

Tony: Pas si vite. Tu étais censée contrôler tes pouvoirs

Tp: Bah apparemment ça marche pas

Tony: Tu le savais ?

Tp: Quoi, bien sûr que non !

Tony: Et c'est quoi cette histoire de question ?

Tp: Enzo veut écrire un article

Pepper: Sur toi ?

Tp: Oui

Pepper: Mais qu'est ce qu'il veut dire ?

Tp: Je sais pas, plein de trucs

Tony: Ça on verra plus tard. C'était quoi ce papier pour que ça te mette autant en colère ?

Tp: Ça te regarde pas

Tony: Tp

Tp: C'était un papier c'est tout

Tony: Sauf qu'il aurait pu tuer des dizaines d'étudiants. Tu n'as pas l'air de te rendre compte de la gravité de la situation !

Tp: Bien sur que si ! Tu ne crois pas que je le sais ! Ça fait des heures que j'y pense ! Je me déteste ! J'ai même voulu rester dans le bâtiment parce que je pensais que c'était tout ce que je méritais ! Alors si je me rends compte mais j'aimerais qu'on me laisse tranquille !

* les larmes menaçaient de tomber *

Tp: On a pas arrêté de me demander ce que j'avais fais mais personne ne m'a demandé comment j'allais ! Et je vais pas bien ok ! Rien ne va dans ma vie ! Dès que ça s'arrange un peu, ça repars en pire, j'en peux plus !