Chapitre 113

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PDV de Nat

Je caressais lentement le visage de ma bien-aimée, encore endormis contre ma poitrine.

Il était dans les environs de dix heures, et même si la nuit avait été courte, c'était probablement l'une des plus belles.

Tp cligna des yeux et fronça les sourcils, avant de relever la tête dans ma direction.

Nat: Salut

Tp: Hey

Nat: Bien dormis ?

Tp: À ton avis

* je souris *

Nat: C'est le cas pour moi aussi

Je me pencha pour déposer un baiser sur le haut de sa tête et vint entourer sa taille avec mon bras gauche.

Tp: Comment va ton épaule ?

Nat: Bien

Tp: C'est vrai ça ?

Nat: Tu ne me fais pas confiance ?

Tp: Si. Mais tu as tendance à dissimuler tes problèmes pour éviter que je m'inquiète

Nat: On parle pas que de mon épaule, je me trompe ?

Tp: Nop

Nat: Il me tire encore un peu lorsque je lève le bras, mais c'est léger

Tp: C'est mieux que tu gardes l'écharpe encore deux/trois jours je pense. Et je te remettrais de l'arnica

Nat: Tu sais, je ne suis pas sûr que l'écharpe serve réellement à quelque chose... Mais je ne suis pas contre un peu d'arnica

* elle me regarda et plissa les yeux *

Tp: Pas d'écharpe, pas de pommade

C'est pas juste

Nat: ... Ok je mettrais l'écharpe

Un sourire satisfait prend place sur ses lèvres et elle se repositionne contre mon épaule.

Tp: On doit rendre la chambre pour qu'elle heure ?

Nat: 14h

Tp: Ça nous laisse un peu de temps

Nat: Oui

Je caresse le dos de sa main pendant qu'elle joue avec une mèche de mes cheveux qui pend contre ma joue.

Nous restons ainsi un bon quart d'heure, ne nous préoccupant pas de ce qu'il se passe autour.

Mais quelqu'un frappant à notre porte vient briser ce moment.

* Tp relève la tête *

Tp: Tu attends quelqu'un ?

Nat: Pas quelqu'un, quelque chose

Je me redresse et Tp se retire de ma poitrine intriguée.

Tp: Quoi ?

* je sors du lit *

Nat: Tu vas vite le savoir

Mais je regrette vite de m'être levée aussi rapidement. Une vive douleur me prend dans le bas de mon ventre. Je retiens un juron en serrant mes dents, seul un souffle vient témoigner de ma peine.

Tp: C'est si dur que ça ?

Nat: On y est pas allée de main morte

J'enfile un sweat qui traînait sur le dessus de mon sac et pars ouvrir la porte.

??: Bonjour madame, vous avez bien demandé un petit déjeuné pour deux personnes ?

Nat: C'est exact

C'est toi que j'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant