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Emma
J'entends enfin la porte d'entrée s'ouvrir. Ennio m'a dit qu'il allait rester juste quelques jours de plus, donc je suis retourné en Italie, il m'a promit qu'il m'appellerait tout les soirs parce que je n'étais pas rassuré. Je stress à chaque fois que mon téléphone sonne la journée.

Je ne veux pas le perdre. Je suis soulagée qu'il soit revenu aujourd'hui.

- Ennio ? Je l'appelle du haut des escaliers.

- Je suis là.

Je cours aussitôt jusqu'en bas et lui saute dans les bras, il se crispe de douleur avant de rigoler en m'enlaçant de son bras qui n'a pas de plâtre.

- Doucement piccola fiamma.

Je recule un peu lui laissant de l'espace.

- Désolé.

- Ne t'excuse pas, ça va.

Je me hisse sur la pointe des pieds pour exiger ses lèvres, il comprend et se penche pour pouvoir m'embrasser.

J'ai stressé, je me suis beaucoup remise en question, j'en ai parlé avec Melcati.

Il m'a expliqué que c'était seulement par peur, la peur de souffrir à cause de l'amour qui est une émotion très compliqué. Qu'il fallait que je fasse confiance à Ennio, mais qu'il ne faut pas que j'accélère les choses, sinon je pourrais être perdue. C'est juste une question de confiance et d'assurance, ce que je n'ai pas.

On commence à monter vers la chambre, il est une heure du matin, je vais enfin pouvoir dormir tranquillement.

- C'est quand qu'ils vont te retirer le plâtre ? Je demande d'ailleurs en voyant pleins de signature dessus.

- Dans un mois, en tant que ma femme tu vas devoir m'aider à enfiler mes chemises ou mes pulls.

Je ricane à des paroles.

- Qui te les a mit quand je n'étais pas là ?

- Une infirmière qui venait tout les matins.

- Ça veut dire qu'elle te voyait torse nu....

- Tu es jalouse ?

- Si un homme me voyait en soutien-gorge tu dirais quoi ?

Son regard s'assombrit directement.

- C'est quoi toute ses signatures ? Je demande alors qu'on arrive en haut des escaliers.

Je prend son plâtre et regarde tout les noms.

Zoé, Mia, Elena, Anaïs, Myriam, Lydia, Lyna et j'en passe....

Il était avec d'autres filles ? Je sens ma poitrine se resserrer en voyant les centaines d'autres noms sur le plâtre.

- Emma....

- Pourquoi ce ne sont que des filles ?

- Parce que seul les filles font ce genre de chose. J'avais des réunions dans des clubs et il y avait beaucoup de filles qui s'approchaient.

EMMA [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant