Point de vue d'Aaron.L'odeur de cuir qui s'échauffe à mesure que mes poings s'abattent. Cette odeur à le don de raviver des tas de souvenirs, certain bon, d'autre cauchemardesque, pourtant ma haine, elle, ne diminue pas, bien au contraire. Elle augmente d'une puissance que j'en suis déjà à mon quatrième sac de frappe troué. J'empile celui- ci sur les autres puis en raccroche un nouveau aussitôt. Sans attendre je m'acharne dessus, ne me laissant aucun répit.
Car je sais que si je ne frappe pas sur ce putain d'sac, quelqu'un d'autre en subira les conséquences. Le cuire est froid, cependant il ne faut qu'à peine quelques minutes avant qu'il se réchauffe comme les autres et.. qu'il se retrouve empilé dans un coin de la pièce.. une fois encore...comme les autres.
— Tu t'entraine sans moi ? À ce stade, tu n'auras bientôt plus de sac sur lequel frapper.
— Tant mieux. Je pourrais alors passer au niveau supérieur et te prendre comme telle.. J'affirme, tout en continuant à abîmer mes phalanges contre le cuir.
— Pas sympa ça, Ronron..
Je lève les yeux aux ciel, visiblement elle n'est pas prête de sortir d'ici. Je me retourne alors vers elle, je ne sais pas comment elle s'y prend mais cette emmerdeuse arrive toujours à illuminer la pièce de son sourire. Au fond, je suis content de la voir, il est vrai que j'avais pris l'habitude de m'entraîner avec, c'était d'ailleurs les putain d'meilleurs entraînements que j'ai pu avoir, elle réussissait à faire de nos combats des parties de jeu. Rendre ça amusant alors qu'en réalité rien ne l'était. On nous entraînait pour tuer. Briser des os. Torturer.
Néanmoins je sais pourquoi elle est là, et ça ne me ravit pas du tout. Noah l'a appelé après sa dix-septième tentative pour me faire sortir de ce sous-sol.
— Qu'est ce que tu branles ici, Mia ? Tu n'as pas tes petits copains à surveiller ?
— Je les ai confiées à Evy, ça devrait à peu près bien se passer. Noah m'a appelé.. Il m'a parlé du.. Elle prit une pause pour expirer, désapprobateur. Du Lucky Luck improvisé dans ce sous-sol.
— Tu es jalouse de ne pas avoir été conviée ? Je demande sarcastique
Elle ne se donne même pas la peine de répondre, cependant ses sourcils se sont froncés sous l'énervement que lui a procuré ma réponse.
Elle se déplace vers la boite ou se trouve du matériel et y sort des gants de boxe dont je n'avais pas la putain de connaissance. Qu'est ce que ça fout là ?!
— Si tu veux t'entrainer, fait le vraiment. Pas de gant. John nous a entraînés comme des guerriers pas comme des mauviettes.
— Va te faire foutre Aaron, je t'entends beaucoup parler mais tu n'agis pas. Montre moi ce que que le Grand méchant loup est capable, se moque t-elle.
Elle est énervée et me provoque, c'est bien la seule qui se permet d'ailleurs, ce qui me rend d'autant plus furieux. Elle veut me faire comprendre que j'ai merdé, comme si j'étais un putain de gosses qu'on rouspète.
Mais si elle savait à quel point j'en ai strictement rien à foutre.
Elle devrait rapidement poser son cul dans un jet privé et retrouver ses abrutis d'ami. Après tout, elle a décidé de s'éloigner de nous, de moi. Qu'elle tienne cette résolution jusqu'au bout.
Elle s'avance, son regard hautain me questionne. Pourquoi je n'ai pas bouger ? Pourquoi je n'attaque pas alors qu'elle est en position, qu'elle est prête et pourtant mon corps ne se résout à abattre le premier coup.
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Blanc Dans Noir.
Lãng mạnIl n'a fallut qu'une rencontre. Une personne. Aaron Bianchi Reynolds. Brisant ses espoirs et ses rêves de la vie qu'elle s'était imaginé. Elle était blanc. Il était Noir. " Tu n'aurais jamais du poser les yeux sur moi, gamine. Tu as signé ton ar...