15 - One Night..

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Point de vue de Stella.






J'ai cru faire un infarctus quand j'ai vu deux silhouettes dans ma chambre, à la fois morte de peur et agacée par le fait qu'Aaron avait raison. Je ne suis pas en sécurité ici. Moi qui pensais que Raiko m'avertirait si quelqu'un entrait par effraction, je me suis mise le doigt dans l'œil.

Et je ne saurais dire ce qui a conduit mon corps à enlacer cette batte de baseball pour ensuite me faufiler derrière mon assaillant, sûrement de la stupidité.

La main d'Aaron dans les airs, enlaçant le bois de mon arme, ses iris gris perçant, me tétanise totalement. Mais je suis à la fois soulagé de revoir ce gris, parce qu'il n'est pas mon agresseur, il n'est pas celui qui s'infiltre chez moi. Était-il ici pour me protéger ?

Bien sûr que non, Noah à surement dû le forcer.

Merde.. Je souffle.

Je ne saurais dire combien de temps, je suis resté plongé dans ses yeux, surement une éternité et son sourire en coin, me provoque une respiration lente, tout est devenu si insignifiant autour de moi.

Je fini par cligné des yeux, mettant fin à son pouvoir hypnotique, après quoi je regarde Noah, honteuse d'avoir mis une éternité à me détacher de ses yeux, puis déclare :

Putain qu'est ce que vous foutez ici ?

Je n'ose à présent plus regarder ne serait-ce qu'une seconde Aaron, Noah lui se frotte l'arrière du crâne puis déclare :

— On est venu sauver tes ptit fesse de ptite fée.

J'y crois pas..

Et sans pouvoir m'en empêcher, je tourne la tête vers Aaron, scellant notre regard pour avoir la confirmation, était-il vraiment là pour me protéger ?

Mais Aaron détourne le regard, lève les yeux au ciel avec nonchalance puis déclare aussi froidement que son coeur :

J'ai déjà suffisamment avec un problème.

Cette phrase me peine, la façon dont il me décrit constamment, comme un problème qui lui colle au basket, comme un problème dont il faut se débarrasser au plus vite. Puis la colère prend le dessus. Je déteste qu'il me traite comme de la merde.

Mes pupilles dilaté sous cette haine qui traverse mon corps et qui le dirige par la même occasion :

Ah oui ? Pourtant ce que je constate c'est que tu es venu, or s'il m'arrivait quelque chose, ton "problème" comme tu dis, disparaîtrait.

Je campe sur mes positions tandis que son regard retrouve le mien, son visage fermé, il respire l'autorité, il devient d'un coup bien plus grand et bien plus imposant, mais je reste droite, comme un piqué, mes pupilles dans les siennes. Jusqu'à ce qu'il s'avance avec une lenteur à couper le souffle.

Arrivé à quelque centimètre de mon corps, je peux ressentir la chaleur de son corps mais la froideur de chacune de ses émotions, je suis paralysée, mes poumons ont eux aussi opté pour cette solution, me laissant en apnée.

Son visage se rapproche du miens, mélangeant nos souffle, je ne bouge pas d'un centimètre, comme ci le simple fait que je bouge aller me tuer sur place.

Je ne mentais pas quand je disais que ce mec avait les pouvoirs de Medusa.

Ce gris qui transperce mes pupilles qui se sont peu à peu myosis, retrouvant leurs forme habituel, je déglutis lorsqu'il lève sa main, me provoquant un sursaut mais étonnamment, elle se déplace vers mon cou, dégageant de sa main une mèche de cheveux qui lui empêcher le passage.

Blanc Dans Noir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant