Elle n'a sourit qu'un seul été / Rafe Cameron

Chapitre 12 : Transaction illégale

Deux jours que je manque de retrouver mon sommeil habituel. Deux jours que les images de la soirée me revienne en tête.

Il est trois heures et demie passées lorsque je regarde l'écran de mon téléphone pour une nouvelle fois.

Je sais que le sommeil ne tardera pas à venir tout comme le soleil qui se lèvera.

Un bruit de sonnerie retentit soudainement et ne tire de me reverie alors que je venais tout juste de fermer les yeux.

De JJ:
Dis moi que t'es réveillée blondie, t'es mon dernier espoir ?

Je surprise de voir un message de JJ s'afficher ce soir. Je lui répond immédiatement.

À JJ:
Heureusement pour toi je n'arrive pas à dormir.

De JJ:
Dieu merci !

La sonnerie de mon téléphone sonne de nouveau alors que je tente de baisser le ton. Le profil de JJ s'affiche et j'appuie sur le téléphone vert pour répondre.

- Blondie ?

- Oui, je suis là.
Dis je en parvenant enfin à baisser le son. Je souffle effrayée d'avoir ou réveiller quelqu'un dans la maison.

- Je suis vraiment désolée de te déranger à cette heure. Je ... heu...

Je perçois dans sa voix que quelque chose cloche et je remarque bien qu'il hésite à me demander quelque chose.

- JJ, qu'est ce qu'il se passe ?

- J'ai un problème.
Il marque une pause en soufflant une grande bouffée d'air à travers le téléphone. Puis, il reprend son explication.
C'est Luc. J'ai besoin de ton aide.

Fais chier !

Je connais parfaitement les tensions qui le lie à son père. J'ai déjà imaginé le pire à l'instant où il a prononcé le nom de son père.

- Où est ce que je dois te rejoindre ?
Lui demandais je d'avance, sentant qu'il n'osait pas me poser la question.

- Vers les marais. Je t'envoies l'adresse.

Je saute de mon lit pour attraper un pull que je passe par dessus mon débardeur. Je ne prends pas la peine de changer mon bas de pyjamas noir rayé de lignes blanches fines.

J'ai à peine le temps d'ouvrir la baie vitrée que la porte de ma chambre s'ouvre.

- Et où est ce que tu comptes te barrer au juste ?

Mon frère se tient dans l'encadrement de la porte, les bras croisés et le regard sévère. J'ai l'impression de me faire disputer telle une enfant après une bêtise.

J'avais à peine commencé ma bêtise !

- JJ à besoin d'aide. Je ne peux pas le laisser.
Lui avouais je en maintenant son regard l'air déterminée.
Zack, je t'en pris ne dis rien.
Le suppliais je en m'approchant de lui.

Il souffle l'air de ses poumons et décroise les bras.

- Ferme cette fenêtre.

- Zack, je ne peux pas l'ab...

- Où est ce que tu dois aller.

Je le regarde ébahies par ce que je viens d'entendre. Je m'empresse de lui donner l'adresse que JJ m'a communiqué par message une minute avant.

- Je vais dire aux parents que je vais chercher un pote qui finit de travailler et qui ne peut pas rentrer seul. Passe par la porte de dernière et monte dans la voiture.