James

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Hôpital, 23h07

En revenant devant l'hôpital, je constate qu'il y a un problème. Mes hommes sont abattus dans les couloirs alors je fonce jusque dans sa chambre.

Plus de lit. Non !!!

- PUTAIN ! MERDE !

J'appelle les infirmières mais personnes répond. Elles ont dû se cacher par peur. Je sors mon téléphone et contacte Gus.

° Monsieur ? °

° Elle est plus la. °

° Quoi ? °

° ELLE EST PLUS LA T'ES SOURD OU QUOI ?! °

°Merde... J'appelle en France. °

° Bien °

Je passes mes mains sur mon visage. Réfléchis James. Respire...

Je tombe à genoux en tentant de réfléchir. Le souffle court, j'arpente les moindres faille de mes plans que je suis censé avoir protégé. Et la seule fois où je ne suis pas là ils me l'enlève. Prendre sur moi, prendre sur moi.

Propriété d'Italie, 00h01

Gus est encore au téléphone à mon arrivée. Il raccroche puis s'assoit face à moi.

- Tes hommes arrivent de France dans quatres heures.

- Parfait.

Je me laisse tomber dans mon fauteuil.

- Qu'est ce que je vais faire Gus ? Elle est devenue mon tout en si peu de temps. J'ai besoin d'elle.

- Détends toi James. On va la retrouver.

Je soupire puis envoie valser les trucs sur mon bureau.

- COMMENT J'AI PU ÊTRE AUSSI CON ET MANQUER DE VIGILANCE PUTAIN !!!

- Personne n'est parfait. Ils ont été plus malin que toi. Mais tu fais peur à plus de monde.

Un message retentit.

- C'est Winston. L'avion a pris de l'avance il atterrit dans une heure.

-Va me chercher ce fils de pute.

Il s'exécute disparaissant de mon champs de vision. Je me sers un verre de rhum que je bois d'une traite.

Une idée, certainement pas une des plus brillantes, mais une idée pop dans ma tête. Je compose son numéro, l'observe puis appelle.

°Je vais avoir besoin de ton aide.°

°C'est nouveau que tu ais besoin de moi ? ° demande mon frère.

° Ils l'ont emmené Aless... °

° Ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas appelé comme ça °

° S'il te plaît °

Un long silence me répondit.

° J'arrive °

° Merci °

Je soupire lentement en prenant le temps de ramasser les quelques affaires sur mon bureau. Que dois-je faire bon sang ?

Mordillant ma lèvre a cause du stress, je fais tourner mes bagues sur mes phalanges attendant que mes hommes descendent de Savoie. Quatres heures ça va être long putain... A me ronger jusqu'au sang.

Je gagne ma chambre en espérant réussir à me reposer un peu avant le grand carnage. Je vais tous les buter un par un jusqu'au dernier. Et ce dernier je prendrais mon temps pour lui éclater le front.

Born To DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant