Born To Die

Chapitre 2 : Ava ( corrigé )

Je mange rapidement vu la faim qui me tiraillait depuis que j'étais dans le cartel Las Reinas. Mon regard se perds dans la contemplation de l'horloge. 21h42. Je baille derrière ma main.

- Si vous le souhaitez, nous pouvons regagner votre chambre la journée de demain risque d'être intense.

J'opine du chef et le suit jusqu'à ma chambre en présence de Loreline. Elle m'aide à me déshabiller puis je me couche. Morphée m'appelle rapidement et je sombre dans mes démons.

- Tu vas fermer ta gueule salope ?!

- Papa arrête s'il te plaît tu me fait mal ?

- Qu'est-ce que j'en ai à foutre que tu aies mal ?

Son poing atterris dans mon visage et je m'écroule sous le craquement. Mon nez se met à saigner abondamment.

- Maman ?!

Je me lève et court jusqu'à la chambre de ma mère.

- MAMAN !

En ouvrant la porte, un homme imposant se retrouve au-dessus de ma mère, lui assenant des coups de bassins toujours plus violent les uns que les autres. Il l'a frappé. Beaucoup au visage.

- T'aime ça sale pute hein? Tu les veux tes cachets ?!

- Oui j'en veux !

- Alors fait moi jouir comme une bonne pute !

Je repars de la chambre ayant cette vision d'horreur gravé dans mon esprit.

Mon père arrive derrière moi, me donne un coup dans les jambes et me roue de coups dans les côtes et dans le visage.

- PAPA !! ARRÊTE!!

Clic.

J'ouvre les yeux et me redresse violemment, transpirante. Mon regard se braque sur un canon. Pointé contre mon front. Je retiens ma respiration et regarde l'homme qui détient ce revolver.

- TU VAS FERMER TA PUTAIN DE GUEULE ?! IMPOSSIBLE DE DORMIR DANS MA PROPRE MAISON.

- Je.. Désolée.

Il s'avance vers moi, presque front contre front. Il murmure d'un ton relativement froid et sans émotions.

- J'en ai rien à foutre de tes excuses. Ferme juste ta gueule si tu veux survivre ici. C'est compris ?

J'ancre mon regard dans le sien.

- Oui...

- Parfait.

Il se redresse et enclenche la sécurité de son arme. Je ne m'étais pas rendu compte de mon apnée jusqu'à ce que l'air atteigne de nouveau mes poumons. Des larmes se mettent à ruisseler le long de mes joues et j'étouffe mes sanglots. La pression redescends lentement et je me lève boire un verre d'eau avant de retourner me coucher.

- Debout marmotte !

Une voix féminine me tire de mon sommeil. Mes iris rencontrent des iris... Marron... Marron ? J'émerge plus rapidement et rencontre une jeune fille d'à peu près mon âge qui m'observe.

- On avait hâte de ton arrivée ! Je m'appelle Cleo. Je fais partie du cartel de ton jefe. Mais tu ne sais rien encore de tout ça. Alors hop hop ! Debout marmotte pour venir apprendre à nos côtés.

La couette se fait happer en arrière me retrouvant en petite chemise de nuit noire translucide. Cleo se hâta à la porte de ma chambre.

- Petit-déjeuner d'ici quinze minutes !