Chapitre 12 : Ava ( corrigée )

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Calée contre le hublot, j'observe le cercle de feu descendre sur la ligne d'horizon laissant l'obscurité prendre le dessus.

- Nous mettrons pied à terre d'ici... Trois heures. Profites en pour dormir Ava. La journée va être longue après. Tu n'auras pas toujours l'occasion de dormir.

Je regarde James avec un petit sourire. Il en fait de même et je ferme les yeux en enfilant mes écouteurs dans les oreilles. Déverrouillant mon téléphone, je lance ma playlist sur Spotify. Les musiques défiles et je tapote lentement sur mes cuisses.

"So look me in the eyes
Tell me what you see...
Perfect paradise
Tearing at the seams
I wish I could escape
I don't wanna fake it
Wish I could erase it
Make your heart believe

But I'm a bad liar..."

Cette chanson résonne dans mon âme et je profite de ma plénitude pour ouvrir les yeux et croise le regard de James.

- Qu'y a-t-il ?

- Tu me prêtes un écouteur ?

- Heu.. Oui bien sur...

Je décroche le droit et lui tends. Radioactive d'Imagine dragons s'active ayant programmé la lecture automatique.

- Pas mal tes chansons.

Il débranche la prise jack de mon smartphone pour le rebrancher sur le sien.

- Tu me diras ce que t'en penses.

J'écoute les premières notes et les premières paroles.

- Qui est ce ?

Il me regarde d'un air stupéfait.

- Tu ne connais pas Muse ?

- Non.

- Quel blasphème... Tu n'as pas que des qualités ma chère.

- Je te retourne le compliment, marmonnai-je.

Son rire résonna quelques instants.

- Au contraire, je suis bourré de qualités.

Le laissant énumérer ces fameuses  qualité dans son coin, je finis par me faire attraper par Morphée.

L'atterrissage se fait sans encombre malgré le temps à l'extérieur. Merci à la dextérité du pilote.

- Je me demande pourquoi tu n'as pas de jet privé.

- Jusqu'à maintenant, je n'en avais pas besoin.

- Jusqu'à maintenant ?

- Oui, mais sache que le jour où j'en achèterais un, je te défoncerais tellement profond sur toute les banquettes de l'appareil, que tu ne pourras plus marcher pendant un mois entier, Ava.

Je deglutis en le regardant dans les yeux puis en observant autour que personne n'ai rien entendu.

Nous regagnons la voiture qui nous attendait  sur le tarmac. Gus a du rester en Italie pour diverse raison. Nous somme donc conduit par un homme, environ la quarantaine. Black aux dreadlocks  savamment rangées et nouées sur son crâne. Bien rasé, embaumant l'habitacle de son parfum.

- Il parle français ?

- Oui ma p'tite dame, me rétorque le chauffeur. C'est la règle quand Mr Lockwood débarque à L. A.

Je fis les gros yeux à James, qui lui, pris un air mutin. Mr Lockwood, seriously?

- En revanche, c'est la première fois qu'il arrive ici, en si bonne compagnie.

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