Chapitre 6 : Ava ( corrigé )

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Deux semaines ont passées depuis l'incident au centre commercial. La vie à la maison a repris sont cours

- Aïe !

- Désolée, ils auront au moins le mérite d'être démêlés maintenant, s'excusa Loreline.

Mes cheveux d'un roux flamboyant descendent désormais dans mon dos jusqu'aux hanches. Elle m'a brossé, puis lissé, puis brossé à nouveau. Mon cuir chevelu est en train d'en pâtir.

- Puis il faut dire que tu avais de sacrées boucles !

- Mes cheveux sont bouclés de base, mais c'est vrai que sans soin, ils s'étaient bien entortillés sur eux-mêmes.

On finit de se préparer pour la Fondation. J'ai opté pour la robe verte sapin qui s'accorde avec mes yeux. J'ai flashé dessus à Paris avec Giuseppe qui m'a clairement conforté dans mon idée. Une forme en cur mettant ma poitrine en avant, des manches gigot, ajustée à la taille comme il faut, retombant jusqu'aux chevilles, mais fendue sur la jambe gauche. Tout en satin, elle glisse parfaitement bien. Des sequins mettent un peu de lumière sur le haut en se dégradant vers le bas.

Un simple gloss et nous voilà sorties, croisant James dans le couloir. Tout en sobriété. Costume noir trois pièces, chemise blanche à moitié ouverte. J'ai parlé bien vite de sobriété.

- Il est de coutume que l'esclave de la famille accompagne son maître lors de l'ouverture des festivités. Et vu ton élégance, je risque de faire quelque jaloux, ce qui n'est pas pour déplaire à mon ego.

Il me tend son bras et je louche sur Loreline.

- C'est un compliment venant du patron. Bonne soirée Ava.

Je déglutis.

- Si je meurs ce soir, Loreline, c'est parce que tu m'auras abandonnée à ses griffes.

- Tu retrouveras Cleo après. Tu ne risques rien !

Je souris. Je discute bien avec elle pour le moment.

- Comment se passe une soirée comme celle-ci ?, demandais-je à James.

- C'est-à-dire ?

- Et bien.. Je n'ai jamais assisté à une soirée comme ça..

- Vraiment jamais ? Me demanda-t-il en s'arrêtant.

Je redresse la tête et le fixe.

- Tu sais d'où j'arrive ?

- Je ne me suis pas renseigné sur toi. Mais Giuseppe oui.

- Et donc ?

- Je n'ai pas lu son rapport.

Je ferme les yeux.

- Giuseppe m'a "sauvée" du cartel des Las Reinas. Si je peux dire sauvée...

Il me fixe droit dans les yeux.

- Et avant avec tes parents ?

Sa mâchoire se contracte et se détend successivement alors que je lui en parle dans les grandes lignes.

- Tu sais que ça n'arrivera jamais ici ça ?

M'obligeant à le regarder avec sa main sous mon menton, je le fixe les larmes aux yeux.

- Je te promets que tu seras en sécurité chez moi. Tu as ma parole deliciosa.

- Pourquoi ton comportement a radicalement changé par rapport à moi en à peine deux jours ?

- Je n'ai pas radicalement changé.

- Oh si !

- Oh non!

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