Born To Die

Ava

Je me réveille lentement cette fois-ci à l'hôpital. Les murs blancs me brûle les yeux.

- J'ai l'impression de vivre ce genre de situation plus de fois qu'il ne le faudrait...

James bondit de son fauteuil et vient caresser mes cheveux.

- Effectivement. Mais voyons le bon côté des choses tu es en vie. Mais pourquoi tu as fait ça ?!

- Tu m'as dit de pas le laisser monter.

- Sale malade.

Je souris.

- C'est toi le malade. Ou est ma voiture du coup ? J'imagine à la casse ?

- Non au garage, on pourra la récupérer demain.

- Demain ? Ils onr bossé dessus à 12 les gars !

Je ris légèrement mais m'arrête vite à cause de la douleur. Et aussi au vu de son regard.

- Quoi ?

- Combien de temps crois-tu avoir dormie ?

- un, deux jours tout au plus ?

Il pince les lèvres.

- Quoi ? Tu fais une tête...

- Ça fait trois semaines que tu es dans ce lit..

Le ciel semble me tomber sur la tête.

- Hein ? Woooh. Je me sens pas bien.. Un truc.. VITE !!

James qui panique, se retourne et me tends un haricot. Je vomis mes tripes dans cette boîte en carton. Enfin ce que j'ai de liquide dans mon estomac. C'est à dire rien parce que si j'en crois James, trois semaines qu'aucun aliment solide n'a franchi ma bouche.

Il tient mes cheveux et m'essuie la bouche lorsque je redresse la tête.

- J'ai la tête qui tourne..

- Bois.

Un verre d'eau atterris dans mon champ de vision.

- Trois semaines ne t'ont pas ôté ton autorité...

Ça lui arrache un sourire.

- Comment ça se passe à la maison ?

- Adzo a été intercepté. A Los Angeles. Son avion a atterri à L.A. Pour rejoindre son père. Winston les menaient en bateau tout les deux. On a le fils mais pas le père. C'est déjà ça.

Il me sourit et je soupire.

- Bon tant mieux.

- Le rapatriement a lieu ce soir.

- D'accord.. Mais je t'avoue que la dans l'immédiat, j'ai les crocs...

- Une envie de me manger, Torricelli ?

Je rougis violemment.

- Arrête on est à l'hôpital !

Un rire. Puis de nouveau du sérieux.

- Qu'as tu envie de manger ?

Je pris le temps de réfléchir.

- Tu pourrais me proposer quoi ?

- Mmmmh. Je peux aller te chercher des lasagnes au resto d'à côté...

- Tu en manges avec moi ?

- Pourquoi pas. Je reviens alors.

Sa bouche vient trouver la mienne.

- Tu vas avoir le goût du vomit...

Ses mains emprisonnent mon visage et il colle son front au mien.