Born To Die

Chapitre 1 : Ava ( corrigé )

Il fait noir et je me sens trimballée de droite à gauche. Un épais tissu recouvre mes yeux ainsi que ceux des autres filles alignées proche de moi. Je ne sais pas combien nous sommes. J'entends seulement les respirations autour de moi.

Nous sommes dans une espèce de contenaire à en juger par le métal sous nos corps. Mains ligotées en l'air, des douleurs se font ressentir dans tout le dos. Des cris fusent dehors tandis que le convoi s'est arrêté. Nous sommes sorties au compte goutte soit en état traînée au sol, soit portée. Je fais partie de celle qu'on a traînée.

Des ecorchures viennent garnir mon corps déjà bien abîmé.

Voila maintenant 4 ans que mon père m'a vendue au cartel de las reinas. Un endroit réputé pour sa marchandise. Ils trafiquent les êtres humains. C'est ce que j'ai appris une fois que l'on m'avait vendue. Je ne m'étais pas défendue. J'espérais être mieux traitée qu'à la maison. Coup de poker raté. Enfin, je ne subissais plus au moins l'alcoolisme de mon père.

Brutalement, des mains gantées me portèrent et me projettèrent dans une cage. Bouffon va !

Puis gros silence quand soudain.

- Numéro 843. 24 ans, typée caucasienne. Particularité rousse aux yeux vairons. Tâche de rousseur et tâche de naissance sur le flanc droit.

De la lumière. Aveuglante lumière.
Des spots flamboyant m'illumine. Mes yeux clairs s'habituent lentement à la lumière et j'observe les alentours.

Une salle type grande salle de théâtre rempli... De gens ! Des hommes, des femmes en tout genre tous parés de vêtement plus rocambolesque et coloré les uns que les autres. Tous masqué avec un Loup dentelé.

- Ce magnifique spécimen ne se verra peut être jamais plus. L'enchère commence à 400 000 euros.

Quoi ?!! 400 000 ?!! Jamais personne ne mettra autant pour...

- 450 000 ! Cria un homme dans le fond.

- 500 000 ! Brailla une femme.

- 550 000 !

Les enchères augmentent toujours plus jusqu'à ce qu'un homme entièrement vêtu de noir se propose et que je lui sois adjugée. Petit, laid, avec des lunettes sur un gros nez verruqueux. A un prix dérisoire de 1 200 000 euros.

Deux jeunes femmes viennent me couvrir d'un drap en soie dans ma cage et me referme la faisant rouler à l'écart. Toutes les jeunes filles qui partageaient mon hanger sont ici, dans des cages semblables. Celles qui sont passées ont les yeux debandes. Certaines sont libérées de leur cage et suivent déjà leur nouveau propriétaire.

Propriétaire... Nous sommes seulement des objets... J'attends patiemment peut être deux ou trois heures jusqu'à ce que le fameux bonhonne me rejoigne. Il me fit sortir, retira la cape me laissant nus sous ses yeux examinateurs.

- C'est parfait !

Il me rendit mon drapé soyeux que je ne me fit pas prier pour refiler.

- Allons y !

Nous descendons les marches de la bâtisse et il l'ouvrit la porte d'une berline assez luxueuse. Je m'installais à l'arrière laissant tomber ma tête contre la fenêtre.
Il démarre.

- Que va t il m'arriver maintenant ?

- Tout va bien se passer. Notre maître vous attends avec impatience.

- Notre maître ?

Le vieillard affiche un sourire radieux.

- Vous étiez sa demande. Ça fait un petit moment qu'il recherche quelque chose de différent.