Chapitre XVIII

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PDV Kylian : 

Je ne dors plus, je mange à peine, j'ai peur, peur pour elle. Ça fait trois jours maintenant qu'elle a disparu. J'ai beau garder espoir qu'elle soit en vie, désormais ça fait longtemps. On était enfin réuni, je l'ai eu rien qu'avec moi un seul jour et pouf, comme par magie, elle n'est plus là. Je ne sais pas ce que je pourrai devenir sans elle. Je suis tombé fou amoureux d'elle, chaque jour mes sentiments grandissent, je suis rempli de remords, je n'ai même pas réussi à la protéger. Je sens que ça va mal se terminer pour moi. Je~

Ousmane : Kylian ?

Kylian : Laisse-moi tranquille !

Ousmane : Mec.

Kylian : Dégage, j'ai dit !

J'en suis au point de ne plus respecter mes amis, je leur parle mal, ça me fait encore plus de mal.

Ousmane : Je suis désolé pour toi, mais motive-toi, je suis sûr qu'elle est encore en vie.

J'étais en pleures.

Kylian : Mais c'est ma faute ? Elle est partie par ma faute ?

Ousmane : Non, tu le sais très bien, elle t'aime.

Kylian : Alors pourquoi ne donne-t-elle plus de signe de vie ?

Ousmane : Je~

Kylian : Imagine, elle est morte.

Je pleurai encore plus.

Ousmane : IMPOSSIBLE. Elle est en vie, EN VIE TU M'ENTENDS ?

Je le pris dans mes bras, je m'effondrai sur lui, ça fait plusieurs jours, que je ne suis pas bien, je ne dors pas bien, je rêve de la même chose, à chaque fois, elle n'est pas là, ni dans mon rêve ni dans la vraie vie. Je suis rongé par le stresse. J'ai mené mes recherches. J'ai retrouvé son téléphone il y a quelques jours, il était explosé.

Ousmane : Ne t'inquiètes pas, je suis sûr qu'on la retrouvera.

On entendit toquer. On dit d'entrer.

Antoine : Les gars, les gars !!! Devinez quoi ?

Il était super existé. Ça m'énervait. Pourquoi était-il content ? On devrait tous être triste.

Antoine : Bon, j'arrête le suspense. Tp a été localisée par la police, on a la localisation, préparez vos affaires.

À cette nouvelle, je bondis, on avait enfin un minime signe d'elle après tant de temps. Ça me faisait tellement du bien. Ousmane avait raison, elle est forcément en vie, pas le choix.


PDV Tp :

Ça fait maintenant plusieurs jours que je suis dans une petite pièce, accrochée à un mur. J'ai mal, mal aux jambes, aux bras, au ventre, à la tête. J'ai l'impression qu'on m'a oublié, enfin sauf eux. Depuis mardi après-midi, il me torture, je mange trois bouts de pain par jour, je me sens affaibli, asséchée et au porte de la mort.

Inconnu : Bon c'est l'heure.

Je pleurai, pas encore, je ne veux plus jamais y retourner, ce n'est pas humain de faire ça.

Léonie : Dépêche-toi pétasse ! On n'a pas que ça à faire.

Sur le chemin, je faisais tout pour les ralentir, je ne voulais pas y retourner. Ce n'est pas une bonne idée. Cette fois-ci je ne le sens vraiment pas. Je ne vois pas bien, je vois flou. Je manque de peu un mur avant de rentrer dans la salle. Une fois devant celle-ci, ils me poussèrent tel un vulgaire déchet sur le sol. Ils me relevèrent parce que j'étais dans l'incapacité de pouvoir me relever.

Premier AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant