Chapitre XXIX

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PDV Tp :

J'entendais de plus en plus de bruit, je commençais à comprendre de plus en plus les paroles. J'avais envie de sortir, de m'assoir, de me redresser, je voulais bouger. Je n'en pouvais plus d'être ici. C'est un endroit qui m'est familier sans trop l'être, j'ai été là longtemps, enfin je n'espère pas. Tout d'un coup le lourd poids posé sur mes yeux s'en alla alors inconsciemment, ils s'ouvrirent. Oui, j'étais sortie du coma. Je scrutais la chambre dans chaque recoin puisque j'avais atterri dans cette chambre sans jamais la voir au final. Sans surprise, elle était blanche, enfin, j'avais eu le droit à des nuances de blanc. La porte s'ouvrit sur une infirmière. Elle n'en croyait pas ses yeux.

Tp : C'est re moi.

Infirmière : David, ce n'est pas une blague, je ne suis pas folle, elle vient de parler.

David ? Il entra.

David bouche bée : Elle parle au moins ?

Tp : Vous n'êtes pas heureux de me revoir, ce n'est pas cool, vous auriez au moins pu faire semblant.

David : Elle parle.

Tp : Bon je ne sais pas vous mais j'aimerais bouger ou juste partir de cet endroit au plus vite et rejoindre mes potes.

David : On va vous garder au moins pour aujourd'hui pour vous faire suivre des médicaments et 2,3 prescriptions.

Tp : Faite vite. Je peux prendre un téléphone.

David : Pauline ?

Pauline : Oui mais je reste avec vous. Je vais vous donner votre téléphone.

Elle repartit pour le chercher puis est revenue.

Pauline : Tenez.

Tp : Merci.

J'allumai le téléphone.

Tp : QUOIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On est en 2026 ???????? (Ou plus trois ans à l'année actuelle à laquelle tu lis cette histoire).

Pauline : Oui.

Tp : Mais vous pouvez me faire un récap de ce qui se passe actuellement.

Pauline : Il y a la coupe du monde aux États-Unis.

Tp : C'est tout ?

Pauline : Malheureusement oui.

Tp : Ok. Bon, il faut que j'y aille. C'est quoi en ce moment.

Pauline : Les 8ᵉ.

Tp : La France est encore là, ce n'est pas possible autrement.

Pauline : Elle est encore là.

Tp : Ce n'était pas une question, c'est une évidence. Bon sinon à quoi je ressemble..... Ça va, je ne suis pas moche, je n'ai pas de boutons, j'ai des cernes de malades. Je suis drôle hein ?

Pauline : Heu... oui.

Tp : Non mais ce n'est pas ma faute, ça fait trois ans que je n'ai pas reçu de compliments. Bon, j'appelle ma mère, elle n'est pas morte ?

Pauline : .....

Tp : C'était une question cette fois-ci.

Pauline : Ah. Alors non, c'est tout bon.

Tp : Nickel. J'appuyai sur le bouton.

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Salut maman, vient me chercher à l'hôpital j'en ai marre d'être ici puis faut que j'aille au Etats-Unis.

Premier AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant