Institue

176 7 0
                                    

Une fois la porte refermée, je me suis effondré. L'adrénaline m'a quitté, me laissant seul. Il lui a tranché la gorge d'un seul coup, net. Il jubilait. Par ce geste, il montrait à son clan, ses hommes et à moi, sans le savoir, le sort qu'il réservait aux personnes qui le trahissaient.

Et il m'a raccompagnée puis rassurée. La douceur dans ses mots et ses gestes m'a donné froid dans le dos. Comment peut-il passer du tout au tout, comment peut-il ôter la vie et sauver la mienne juste après ?

********

Je suis réveillé par la sonnerie de mon téléphone. Je devais rejoindre Shogo dans un institut. Ces commerces sont pour la plupart, voire quasiment tous, gérés par les femmes des yakuzas.

Je m'étais endormie toute habillée sur mon canapé, la fatigue m'était tombée dessus, je navais pas pu faire un pas de plus jusqu'à ma chambre. Je me douche difficilement, mon dos me fait mal à cause du coup de la veille.
Devant le miroir, je frôle la crise en voyant ma gorge marquée par des traces de strangulation. J'essaie de camoufler ça comme je peux avec du maquillage, mais c'est peine perdue.

Je prend un taxi, il me faut vraiment une voiture, ce n'est plus possible.
J

'avais réservé une séance donc je m'installe, pose mes affaires et commence par une manucure et une pédicure. Je passe par une épilation intégrale puis un massage.
Allongé sur le ventre, je ne portais qu'une serviette blanche. Des huiles essentielles se diffusaient dans la pièce. Les bras le long du corps, je commençais vraiment à me détendre. Quand la femme est arrivée, j'ai vu son mouvement de recul en voyant mon dos.
Elle ne me posa aucune question, évitant un malaise, puis commença son travail. C'était incroyable, mes muscles se détendaient, je me sentais presque baver sur la serviette.
Je fermai les yeux, me voyant partir sous ses doigts de fée. Mais ses gestes avaient commencé à se faire plus forts, c'était agréable, mais comme si une autre personne s'était attelée à la tâche.

Je relève la tête par-dessus mon épaule. Shōgo. Je tente de me redresser, mais ses mains font pression sur mes épaules, m'immobilisant.
Il continue ses gestes, beaucoup plus doux.
Je sursaute légèrement en sentant l'huile essentielle se déverser sur mon dos, puis ses mains glisser sur mon dos en frôlant légèrement mon tanga. Ses doigts remontent sur mon flanc, me procurant une chaleur exquise entre mes jambes.

- Ton dos ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je retente, mais il me repousse une nouvelle fois. continuant ses massages plus sensuel.
Je me concentre, fermant les yeux à chaque pression qu'exercent ses mains sur mon dos, effleurant du bout des doigts ma poitrine où mes fesses.
J'essaie de lui donner le plus d'informations possible sur la semaine que j'ai passée avec Satoshi.

- Et ton dos ?

Il s'éloigne et me tend le peignoir en éponge accroché au mur. Assise face à lui, je repense à l'événement de la veille.

- Il a essayé de te faire du mal ?

Ses doigts effleurent les traces de strangulation laissées sur ma peau. Je serre le peignoir contre mon corps comme pour me protéger des souvenirs de la veille.

-Non, bien au contraire. J'étais juste au mauvais endroit au mauvais moment.

- Très bien, dit-il en réfléchissant. Tu m'as parlé d'une clef, tu sais où elle se trouve ?

-Je suis fatiguée de tout ça, je veux seulement en finir.

Dans un sanglot de désespoir, je pose ma tête contre son torse musclé, à la recherche d'un semblant de réconfort. Son corps se crispa une demi seconde à mon contact mais il finit par m'envelopper de ses bras. Je niche ma tête dans le creux de son cou, puis le serre légèrement contre moi. Ses mains glissent sur la ceinture de mon peignoir, le laissant apercevoir ma poitrine. Sa respiration se saccade sur le sommet de ma tête.
Le parrain ecarte mes cuisses pour qu'il n'y ait plus aucune distance entre nous, je voulais le sentir contre moi.
Il caresse ma peau fraîchement épilée, laissant sur son passage une traînée de frissons.
Ma poitrine prisonnière de sa bouche, je me cambre de plaisir sur sa bosse. J'en voulais plus et il le comprit.
Son pantalon est à ses pieds, Je lui retire son caleçon, laissant apparaître son membre virile si chaud sur ma main froide. Satoshi me mange la gorge, j'effectue des vas et viens avec ma main, attisant son plaisir. Il empoigne mes fesses et me penetra d'un coup.

Hina : Vie De YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant