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On allait être vendu.

J'allais être vendu ?

J'ALLAIS ÊTRE VENDU !!!!

Mon coeur s'accélère, respire....

Inspire... - ... Expire

Léon arrive devant nous avec un costume et un micro.

Il s'est prit pour un présentateur ou quoi lui?

Il parle mais mon esprit est ailleurs, comme à chaque fois que je stresse. Je ne l'entends pas.

On était là, 5 filles, éclairées comme des vulgaires objets dans une vitrine.

C'était quitte ou double.

Je pensais que Léon était le pire mais en réfléchissant, je pourrais tomber sur encore pire.

Fait chier.

Il dépose un petit panneau devant chacunes d'entre nous.

- Voici toutes les informations nécessaires, après essayez toujours de parler avec.

Il rigole là ? On est au refuge pour faire des trucs comme ça ?

Je pensais ne plus avoir de dignité, bah non du coup.

Après des gens passent devant nous, crachant des insultes telles que pute, salope, bonne ou bonne à rien.

C'est pas grave. On avait l'habitude après tout.

D'un coup la fille à l'autre extrémité crie.

- VA TE FAIRE FOUTRE!!

Et c'était finit. L'homme devant elle venait de l'abattre.

Putain de merde.

Il venait de lui coller une balle entre les deux yeux.

Ce n'était pas la première exécution à laquelle j'avais assisté. Mais ça fait toujours un truc. Il l'a tué comme ça.

- Désolé Léon, je te la rembourserai.

- T'as plutôt intérêt Arès.

Il jubille, quel enfoiré.

- Fait un effort Hélios, je t'en offre une pour ton anniversaire.

- J'en veux pas de tes salopes là.

Les garçons avancent et arrivent devant moi.

- 58, original comme prénom. Tu t'appelles comment?

Va te faire foutre.

Mais je le dis pas parce que pas envie de me retrouver avec une balle entre les yeux.

Je le regarde sans répondre.

- Ton putain de prénom 58 !

Je le regarde dans les yeux. Lis bien c'est écrit va te faire foutre sale enfoiré de merde.

Il ressort son flingue de sa ceinture. S'approche et me le plaque sur le front.

Tire enculé.

Mes yeux sont plantés dans les siens. Tu ne me feras pas peur, pas après ce que j'ai traversé.

Il éclate de rire.

- Léon, je te la prend, comment s'appelle ce petit bijou?

- Je sais pas, c'est 58 quoi.

- Hélios qu'en dit tu?

- J'en veux pas putain.

Léon me détache et un homme prend la chaîne. Je suis un chien vraiment.

Moi, 58Où les histoires vivent. Découvrez maintenant