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Hélios

Je suis parti en réunion avec mes gars et Arès. On a retrouvé la piste de Marcello.
Léandre est prêt à partir avec Axel et Éliot. Mais je sais pas je le sens pas.

- Sérieux ça fait 3 semaines qu'on reste là comme des connards, et qu'on bute ses hommes, là on peut le toucher lui directement.

- Ouai, on sait où il est, plus on parle plus on perd nos chances de le buter.

Je regarde Arès qui masse ses tempes.

- Si on part maintenant, on sait pas combien y a de gars avec lui, on peut crever pour rien.

- Arès depuis quand tu as peur de crever ?

- ... Bon on y va.

Je suis les ordres de mon frère. J'ai pas la tête à parler, mais à tuer oui.

Il part voir si Max est opérationnel pour nous suivre et embrasser Maria. L'amour c'est une faiblesse ici.
Mon frère commence à avoir peur de mourir à cause d'une fille. C'est pas dans notre code d'honneur.

J'enfourche ma moto, prends mon sac rempli de petits gadgets pour faire mal et mon équipement.

Les gars montent dans une voiture et attendent Arès. Je commence à ouvrir le portail et Arès grimpe à la place conducteur.

C'est parti pour un max de sang. Sang que je vais faire couler.

On fonce vers la villa donc on a choppé l'adresse. Je prends un flingue, des recharges que je fourre dans ma poche et un joli couteau.

Une fois tous prêt, on commence à escalader le muret.
Je pars avec Léandre tandis que les trois autres partent de l'autre côté.

Il y a deux gars qui gardent le garage. Avec Léandre on saute dessus, avec les couteaux pour éviter de faire du bruit tant qu'on est pas repéré.

J'égorge cet homme et je laisse son corps tomber parterre. Puis on prend un badge qui était dans une veste d'un des mecs et on entre.

Pas très discret, les mains tachées de sang on en fou partout. Tant pis.

Soudain un coup de feu retentit. On est repérés. Je sors mon arme et Léandre fait pareil. Et là c'est l'avalanche de balles.

Ça fuse de partout, mais on est les meilleurs au tir. Dommage pour eux.

On arrive facilement à abattre les hommes devant nous. Il y en avait quatre. Maintenant zéro.

On avance et on rejoins le reste du groupe.

- Putain tu vas pas me dire qu'on s'est trompé.

- Ta gueule Eliot.

- Bon stop, on est pas allé à l'étage.

On monte et une porte est ouverte. Je rentre directement dedans. Il y a juste un mec qui dort. Je sors mon couteau et je m'acharne sur lui.

J'expulse toute ma colère.

- Il est pas là Hélios.

- J'arrive.

Je crache sur ce mec que je connaissais pas. J'avais un goût de sang dans la bouche dégueu.

- Sérieux Hélios.

- Quoi ?

- T'es recouvert de sang.

- Jm'en branle.

Je redescends et grimpe sur ma moto. Je prends la route à pleine vitesse. J'ai besoin de sexe maintenant.

Moi, 58Où les histoires vivent. Découvrez maintenant