Tentation FRAMAL

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Mars 2021

France

PDV IDRISS

On est rentré à Paris, et honnêtement ça fait du bien de rentrer à la maison. Enfin à la maison, pas vraiment. Je suis de retour chez Juliana. Physiquement je me suis remis de tout ça. Mentalement, les nuits sont compliqué. Je suis incapable de laisser Juliana sans angoisser et faire une crise de panique. Juliana elle est toujours à bout physiquement. La douleur est toujours présente.

-Mon coeur, tu fais quoi? je demande.

-Tu as vu le nombre de commandes que j'ai?

-Non.

Je vais la voir, on dépasse les 3000 et ça ne cesse d'augmenté.

-Il va falloir que tu engages quelqu'un Lia. Tu ne vas jamais tenir si tu fais ça toute seule.

-T'es là.

-Lia.

-Je sais. elle soupire. Je vais chercher un alternant je pense.

-C'est une bonne idée.

Elle grimace en tenant ton genoux.

-Tu as mal?

-Ouais. Ca tire.

-Allonge ta jambe vraiment. je dis. Tu forces.

-Il faut que je les fasse.

Je prend mon son ordinateur et le pose.

-Lit ou canapé?

-Canapé.

Je la porte pour la déposer sur le canapé.

-Film chocolat?

-Carrément.

-Tu ne me met pas un truc pourri.

-Promis.

Je met du lait à chauffer et nous fait deux tasses. On se pose dans le canapé et je sors les plaid. Booba est venu se foutre dans le canapé. On a à peine commencé le film quand ça sonne à la porte. Je soupire et je me lève.

-C'est qui? elle me demande.

-Deen. C'est toi qui me dit.

Elle hôche la tête. Je soupire et ouvre la porte. Je crois que même Deen est surpris que je lui ouvre.

-Salut. il dit.

-Salut.

-Je peux entré?

-Ouais.

Il entre et je ferme la porte. Il n'est pas à l'aise, si bien qu'il garde son manteau. Personne ne parle, on se regarde tous.

-Si c'est pour rester silencieux, tu peux partir.

-En réalité, je cherche par où commencer. il dit.

-Ca nous aide vachement.

Lia est dure, mais je ne compte pas lui dire de ce calmer pour autant. Elle a raison de lui en faire baver.

-Je suis désolé. Je vous dois des excuses à tous les deux. J'ai plus que merdé.

Elle ne semble pas décidé à parler.

-J'ai eu tord sur toute la ligne. Sur comment j'ai réagis. J'aurai pas du te frapper. J'aurai pas du te parler comme ça Ju. Je suis vraiment désolé. J'ai cru te perdre et tout.

-Donc tu veux te faire pardonner parce que tu le penses? Ou parce que tu as eu peur?

Deen semble surpris de la question de Juliana.

-C'est quand on pense perdre quelqu'un qu'on se rend compte des erreurs qu'on a pu faire avec elle. Te parler comme ça, te demander ça, ça a été la pire que j'ai pu faire. J'aurai du t'écouter et te soutenir. Vous soutenir. Parce que c'est ce que fait un père.

-T'es pas mon père, t'es rien pour moi. Tu m'a demandé de faire un choix. Je l'ai fait. Je veux plus rien avoir à faire avec toi. Vas-t'en.

-Juliana. dit Deen.

-Vas-t'en.

Il soupire mais s'en va. Je le raccompagne.

-Fram? il m'appel alors que j'allais fermer.

-Ouais.

-Je suis désolé mec. Vraiment.

-Je sais.

-Ne lui fait pas de mal, prend soin d'elle. C'est tout ce que je te demande.

-Promis.

-Merci.

Il s'en va et moi je ferme à clé. Je me laisse tomber dans le canapé et la regarde.

-Non Idriss.

-Quoi?

-Tu vas me faire la moral.

-Il s'excuse. Mon frère, ne l'a pas fait.

-Ouais.

-Il est sincère.

-J'ecoute ce qu'il m'a dit.

-Donc tu vas renier celui qui t'a élevé.

-Il ne m'a pas élevé.

-Joue pas sur les mots. Il était toujours là pour toi.

-Donc ça lui donne le droit de me traiter de pute?

-Je n'ai pas dit ça. Retournons la situation. Imagine celle que tu considère comme ta fille embrasse un de tes meilleurs portes. Ils ont 10 ans d'écart. Tu réagirais comment?

-Je n'insulterai pas ma fille de pute. J'essayerai de comprendre.

-Tu ne crois pas qu'il mérite une seconde chance? La rancoeur ça ne sert à rien dans une vie. On a faillit crever, on a eu peur, ils ont eu peur. Je ne veux pas rester avec cette rancoeur. Les erreurs ça arrive à tout le monde. On avancera pas si on continu de leur faire la guerre.

-Tu vas tous les pardonner comme ça? Alors qu'ils t'ont fait pleuré? Tu as vu dans quel état tu étais?

-Mais on parle de ma famille. Et à la famille on pardonne tout. Tu as su pardonner à ton père pendant des années pour toutes les erreurs qu'il a fait. Pourquoi tu n'arrives pas à le faire avec Deen?

Je sais que j'ai toucher le point sensible. Ces yeux se voilent de larmes.

-Parce que Deen ça a toujours été lui mon véritable père. Il a toujours était là même quand je le rejetais encore et encore. Il a toujours eu bon sur mes cadeaux, ou les mots à dire. Il a toujours était là même quand j'enchainer les mauvais mecs. Il a essuyer chacune de mes larmes à propos de ça. Et quand je trouve enfin un homme qui me rend heureux, qui est bénéfique pour moi il le comprend pas et me traite mal, comme jamais il l'a fait.

-T'es pas en colère. T'es déçue. Je constate.

-T'imagine même pas à quel point.

Je soupire, ça va être compliquer cette histoire. On a repris le film, c'est si peu étonnant, elle s'est endormi devant le film.