Tentation FRAMAL

60

ATTENTION : CHAPITRE SENSIBLE SUR LA PREPARATION D'UN ENTERREMENT.

Janvier 2023

France

PDV JULIANA

Cerceuil.

Chambre funéraire.

Habit.

Eglise ou mosqué?

Cimetière.

Choix des chants.

Fleurs.

Photos.

Tant de question qu'on me pose et au quelle je dois trouvé des réponses.

Trois jours que mon fils est décédé et je n'ai même pas le temps de le pleuré. Il faut déjà pensée à le laisser partir.

On rentre de la chambre funéraire ou il repose. A la maison, on est pas seul, c'est une fourmilière, il y a beaucoup de monde. Mais ça me rassure d'avoir ma famille.

Yemma nous a fait à mangé, on mange avec Idriss parce qu'il faut. Parce que ni lui ni moi n'avons faim.

-Je sais que c'est dure. dit ma mère. Mais on a besoin de vous.

-On fait tout d'un coup. dit Idriss.

On se pose dans le canapé avec Idriss et tout le monde. Sa main dans la mienne.

-Pour le cerceuil. dit Emilie. Du classique? Ou avec des dessins.

-Classique. dit Idriss.

-Couleur?

-Bois. il continu.

Je serre sa main.

-Okay. elle répond.

-Pour les vêtements? demande Yemma. Est ce que vous voulez qu'on acheter quelques choses?

-Non. je répond. Son pyjama gris.

-Avec le lion?

-Oui.

-Il faut un bonnet et des petites chaussettes et des gants. je dis Il ne faut pas qu'il est froid. Et sa couverture, celle de mamie à fait.

Ma mère note tout ça.

-Il aura chaud. dit Yemma.

-Vous souhaitez qu'il soit incinéré.

-Putain.

Idriss se lève et se met à marché. Je laisse des larmes coulés.

-Je suis là. dit mon père tout bas.

-Enterrée. on répond.

-Ou ça? continu ma mère. En France? En Italie? En Algérie? Il peut reposé ou vous le souhaitez.

-En France. dit Idriss.

-Okay. Et vous souhaitez faire la cérémonie ou? Eglise? Mosqué?

-Un lieu neutre. continu Idriss.

-Ils proposent une salle de cérémonie. dit Yemma. Elle serai dirigé par un membre de la chambre.

-On fait ça. dit Idriss.

-Des fleurs?

-Je suis désolée.

Je suis parti aux toilettes pour vomir mes tripes. Ma mère vient me tenir les cheveux.

-Tes incroyablement forte. elle dit.

Je ne répond rien, on y retourne.

On a choisit les fleurs, les photos, la musique et tout un tas de truc insignifiant.

-Okay. dit ma mère. On a tout fait.

-Une dernière chose. dit Yemma. Est ce que vous souhaitez le préparé et l'installer?

-Oui. dit Idriss.

-On fait tout jusqu'au bout. je répond.

-Bon bah puisqu'on est tous réuni. dit Inès.

-Non. dit Hakim.

-Je suis enceinte. elle sourit.

-Tu viens de vraiment dire que tu est enceinte alors que je prépare l'enterrement de mon fils? demande Idriss.

L'énervement se lit dans sa voit. Ces yeux sont plein de rage. Je regarde Hakim qui me regarde si désolé.

-Je n'allais pas le caché plus longtemps. On a assez souffert de vous voir parents et pas nous.

-Ne me met pas la dedans. dit Hakim. J'ai jamais pensé ça.

-Oui, donc on vit la pire chose au monde et on doit être heureux pour toi? demande Idriss.

-Ne le prend pas comme ça.

-Tu veux que je le prenne comment? il gueule.

-C'est une décision de Dieu. On ne peut pas choisir. Il est au paradis. Et même si je ne comprend pas tout vos choix, je ne dis rien. Alors tu devrai faire pareil.

-Quel choix? demande Idriss.

-C'est égoïste de refuser une cérémonie, et de le garder en France.

Idriss pouffe de rire.

-Ni elle, ni moi n'avons les même croyances. Et jamais on lui aurait imposé un Dieu. Il l'aurait choisi. On suit simplement l'éducation qu'on aurai aimé lui donner. Le choix de là ou on le laisse reposé ne regarde nous. Désolé d'être égoïste, mais je veux gardé mon fils près de moi. Je ne veux pas qu'il devienne une tombe de plus dans un cimetière ou j'irais jamais.

-Alors tu n'as rien compris.

-Tais toi. la coupe Hakim.

-Cet enfant est mieux là ou il est. elle continu.

-Je plaint ton enfant. je dis. Tu vas être une mère à chier.

-Tu croyais que tu pouvais être une bonne mère à 22 ans? elle sourit. Tu fais pitié si tu l'as cru. Jamais tu n'aurai du recevoir cet enfant.

-Je te jure. dit ma mère. Parle encore et je te monte en l'air.

Je souris.

-Tu veux que je te dise? je dis. T'es qu'une putain de jalouse. Tu as été jalouse de moi à la seconde ou je suis arrivée sur Paris. Tu as la haine parce que j'ai trouvé ma place en quelques secondes alors que tu l'as jamais trouvé. Tu as la haine parce que Yemma ne peut pas te voir, et que jamais elle ne te toléra plus chez elle. Tu es jalouse d'Idriss, tu as peur qu'il te vole Hakim. Donc tout ce que tu fais c'est les éloignés. Tu as la haine parce qu'appart attendre Hakim et lui faire à mangé, tu as aucune vie. je dis. Mais t'inquiète pas, je commence à connaitre Hakim et je sais que ça va lui suffire pour la vie. Tu as la haine parce que je suis tombé enceinte bien plus vite que toi. Moi je pense que si tu ne tombes enceinte c'est parce que tu n'est pas faite pour être mère. Je ne connais pas ta religion, et je ne veux pas dire de la merde, mais je pense que ton Dieu sait qui peut être mère et à qui il ne peut pas donner un enfant. Tu ne mérite même pas de connaitre ce que c'est d'avoir un enfant. T'es tellement mauvaise que tu vas le rendre mauvais cet enfant. J'espère sincérement, qu'il prendra tout d'Hakim. Maintenant va-t'en d'ici. Je ne veux plus te voir, laisse nous pleuré notre fils et le laisser partir. Parce que je t'assure que si tu me fou ton bonheur sous le nez, je te le fais avalé.

Je suis parti dehors ne claquant la porte. J'ai tout envoyé valsé. Je reconnais le parfum d'Idriss quand ces bras m'entourent.

-Elle va réussir à nous prendre ça.

-Nan. répond Idriss. Elle ne met plus un pied dans notre vie.

-J'ai était méchante. Faut que je m'excuse pour Hakim.

-Il s'en fou. Laisse.

-Je foutre tout le monde dehors. je dis. Juste être tous les deux.

-Je leur ai demandé.

Quand on est rentré plus personne n'était là. On s'est posé dans le canapé, et on est resté en silence. On a finir par tomber de fatigue. Il faut dire qu'on dort très mal et qu'on pleure beaucoup.