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Mars 2021

France

PDV JULIANA

J'ai retrouvé l'usage de mes bras et ce n'est pas refus. J'ai dis au revoir au plâtre pour une attelle, au moins je n'ai plus de fauteuil. J'ai toujours besoin de béquille, mais c'est beaucoup mieux au niveau de la mobilité. Une soirée est prévue ce soir, et ma mère ne m'a tellement laisser le choix pour que je vienne. Donc je suis dans le canapé avec tout le monde. Et l'ambiance est toujours tendu.

-Tu m'accompagne fumer? me demande Adèle.

-Grave.

Je sors avec elle sur le balcon, elle sort une clope et je lui en prend une.

-Jul? elle dit.

-J'en ai besoin.

Elle ne dit rien et me file son briquet.

-Rassure moi. je dis. Je suis pas la seule à être mal à l'aise ici?

-Non. elle sourit. Ils ne sont pas doué pour s'excuser.

-Idriss les a tous pardonner.

-Pas toi?

-Ca ne réagit pas comme ça des amis.

-Ils ont pensé le protéger de toi. Ils ont pensé que ça serai compliquer pour lui. Mais ils ont compris avec l'accident. Que vous aviez besoin l'un de l'autre. Je crois qu'on voit tous vos regards maintenant.

-Peut être, mais il ce serai passer quoi si on avait eu l'accident? Faut qu'on frole la mort pour qu'ils se rendent compte de leur connerie.

-C'est des mecs.

-Je devrai t'engueuler pour ça. dit ma mère. La clope.

-Je suis grande maman.

-Mais tu sera toujours mon bébé. Vous parliez de quoi?

-De la connerie des garçons. répond Adèle.

-Deen m'a dit qu'il était venu. Et que tu ne l'avais écouter.

-Maman je veux pas que tu me fasse la morale.

-Tu as eu raison, j'aurai était moins cordiale. elle sourit. Tu n'est pas ma fille pour rien.

-C'est clair. dit Adèle.

-On en a pas parler. dit ma mère.

-De quoi?

-Du bébé.

Automatiquement les larmes me montent aux yeux. J'ai Idriss en face de moi dans l'appartement. Je me retourne et regarde la rue. La main de ma mère vient dans mon dos et celle d'Adèle sur mon épaule.

-J'en ai fait. dit Adèle. Je sais ce que c'est.

-C'est dur.

-Pleure mon chat. Ca fait du bien.

-Tu le savais? demande Adèle.

-Non. je dis en essuyant mes larmes. Mais c'est archi dur quand même. J'ai l'impression d'avoir un putain de vide en moi.

-Comme si on t'a enlevé une partie de toi? demande Adèle.

-Exactement.

-T'en a parler avec Idriss?

-Non. Je ne sais même pas comment ça a pu arriver. je répond. On se protège toujours et j'ai mon implant.

-Un accident ça arrive. dit ma mère.

-Ouais. Je connais un peu trop les accidents en ce moment.

-Parles-en avec Idriss. dit Adèle. En parler c'est montrer que ça a exister et c'est surtout avancer. Parce que toi tu cogites mais t'es sur qu'il cogite autant que toi.

-Je cogites de trop. je répond. Je suis allé au médecin pour qu'il me donne de quoi dormir. Je revois tout ça encore et encore.

-Il faudrait que tu parles à quelqu'un. dit ma mère.

-J'en parles avec Idriss.

-A quelqu'un de neutre. elle termine.

-Il ne comprendrait pas. La douleur, la peur, c'était dur. Idriss il m'a tellement peur. J'ai cru le voir mort.

-Viens là.

Ma mère me prend dans ces bras et me serre fort. Sauf que j'ai senti ces bras m'oppresser, le balcon se rétraicir et je me suis mis à manquer d'air. Puis d'un coup je n'étais plus sur le balcon, j'étais dans l'eau, à tiré Idriss de là.

PDV IDRISS

Juliana est sur le balcon en train de fumer. On ne diras rien là dessus. Sa mère la rejointe, j'ai croiser son regard je sais que ça ne va pas. Elle se tourne pour pas que je le remarque. J'écoute à peine ce que Claire et Elisa me disent.

Adèle rentre et bouge tout prendre un chiffon qu'elle mouille. Emilie lui dit de se dépêcher.

-Qu'est ce qu'il y a? demande Deen.

-Elle fait une crise de panique. dit Adèle. Elle respire plus.

Je réfléchi pas, je me lève et je vais sur le balcon. Emilie tiens toujours Juliana. Je prend son visage et je la force à me regarde.

-Lia regarde moi, on est là. On y est pas.

Elle continu de suffoquer.

-Lia, je suis là, regarde moi.

J'ai essayé un temps mais rien n'y fait. Elle ne respire toujours pas, je la tire des bras d'Emilie et je la prend dans les miens pour la porter jusqu'à la douche. Je rentre avec elle et lui met de l'eau froide. Elle arrive à reprendre sa respiration et se calmer. Je coupe l'eau. Elle explose en larmes en une fraction de seconde.

-C'est fini. je dis en la serrant. C'est fini.

-On était dans l'eau.

-Je sais. Mais c'est fini. On va bien.

Je caresse ces cheveux et l'embrasse.

-Viens là mon chat.

Emilie l'enroule de serviette.

-On va aller se changer.

-Tiens des fringues. me dit Deen.

-Merci.

Il s'en va, Hakim est là et me regarde.

-Je suis désolé Id. Vraiment. J'aurais pas du.

-C'est pas grave.

-T'es sah?

-J'aurai surement réagit pareil.

-J'ai été con. Si tu es heureux, qu'elle t'aime et toi aussi ça doit être le principal.

-Merci.

-Change toi tu vas attraper la crève.

Je me chambre rapidement et je vais voir Juliana.

-Ca va? je demande.

-Je veux rentré.

-On y va. je répond.

Elle embrasse simplement sa mère et on y va. Elle s'est endormi dans la voiture je l'ai porté jusqu'au lit. Elle était totalement crever.

Tentation FRAMALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant