Tentation FRAMAL

56

Juillet 2022

Italie

PDV IDRISS

-Cette baraque est dingue. dit Doums. Elle est incroyable.

Comme prévu, tout le monde est arrivée pour passer les deux mois d'été au soleil. Notre album est sorti, et il a fonctionner mille fois plus que je ne l'aurai pensée. Je pensais que Ken y était beaucoup pour cette réussite. Et il a eu raison, mais nos sons en solo ont tout aussi bien fonctionné et ça franchement je n'y croyais pas.

-Idriss.

-Loulou.

Comme d'hab Louis me saute dessus pour un long câlin.

-Tu m'as manqué. il dit.

-Toi aussi. Tu as encore grandi.

-Regarde j'ai plus de dent.

-La petite souris est passée?

-J'ai eu 15 euros.

-C'est dommage que je ne perde plus de dents.

-T'es trop vieux.

-Bien ou bien? me demande Samuel.

-Tranquille. T'es pas venu avec ta meuf?

-Elle me casse les couilles. il dit sous mes rires.

-C'est parce qu'il a embrasser une autre meuf.

-Ferme ta gueule toi. J'ai pas besoin de balance.

Les trois frères ont voulu venir passer un mois, alors c'est avec plaisir qu'on es acceuillie.

-Je peux aller dans la piscine? demande Louis.

-Tu montes tes affaires avant. dit Lia. Et tu viens mettre de la crème.

Il part en courant et elle se pose avec un thé.

-T'en a fait du chemin. dit Deen.

-Pourquoi?

-Tu te rappel de ta réaction quand tu as su qu'il avait trois fils? Et là tu les acceuille chez toi. T'es la pour eux dans leur deuil.

-Parce qu'indirectement on a souffert du même père pour différentes raison.

-Tu as raison. dit Deen. On t'a bien élevé, fin maman.

-Toi aussi. elle dit.

-Faut qu'on taille. je dis. On va être en retard.

-Tu as pris le dossier?

-Dans l'entrée. je répond.

-On y va. Vous pouvez jetée un oeil à Louis et aux gras?

On s'en va tous les deux en direction de la clinique. Juliana à la deuxième écho pour le cinquième mois. Et si tout ce passe bien on devrai savoir si c'est un garçon ou une fille;

-Ne stress pas. elle me dit alors qu'on attend.

-J'y peux rien.

-Ca va le faire. je le sais.

Par chance en Italie ils sont très ponctuel sur les rendez vous. Ca commence par quelques questions sur la santé de Juliana et sur le début de sa grossesse. Mais rapidement arrive le moment que je préfére, celui de l'échographie. Comme la dernière fois, elle prend les images de son côté avant de nous afficher le truc sur la grande télé.

-C'est beaucoup plus clair que la dernière fois. elle dit. Vous avez ici sa tête, et là les pieds.

-C'est les mains là? demande Juliana.

-Oui.

-Il est encore tout petit. je dis.

-Est ce que vous souhaitez connaitre le sexe? elle demande.

-Oui.

-Félicitation c'est un petit garçon.

-Je le savais. je souris.

-Yemma avait raison.

-Elle ne s'est jamais trompé sur ça.

Elle termine l'examen.

-Vous souhaitez accouché ici?

-Oui. répond Juliana.

-Alors, je vais vous donner quelques cours à l'accouchement. Ce n'est pas obligatoire mais c'est utile pour l'accouchement.

-On va faire. je répond.

On est reparti avec le dossier compléter et on rentre à la maison après un détour pour acheter des macarons au chocolat.

-Alors? demande mon frère.

-On peut lancer le projet Mbappé.

J'ai rien compris, je me suis fait soulever par mes potes et balancé dans la piscine. J'ai vite lancé mon portable, ils aurait pu prévenir, il va être mort. Juliana montre les échographies aux filles qui sont nettement moins sauvages.

-On ne peut pas te jeter dans l'eau. Mais on peu faire ça.

Juliana s'est pris bouteilles d'eau sur la tête sous ces rires. On est montré se changer.

-On va avoir un garçon. je souris. On va pouvoir chercher un prénom.

-Oui. elle sourit. Un beau petit prénom.

-Je vais faire une liste.

-Je vais faire pareil.

-Tu viens te baigner?

-Nan. Je vais aller faire quelques commandes.

-Pose toi.

-Je vais me poser sur une table. T'inquiète pas.

Elle m'embrasse et moi je vais me baigner. Je suis aller en bataille avec Timothé à savoir qui va couler l'autre.

-Ca va? je demande à Samuel.

-Ouais.

-T'es pas obligé de me mentir.

-Je fais de la grosse merde depuis que papa est mort. Je gères pas la tristesse. J'arrive à rien. Je suis énervé contre tout. Et du coup je nique toute les personnes qui m'aime.

-Tu te protèges. T'extériorise?

-J'y arrive pas.

-Tu as essayé d'écrire?

-Pour dire quoi?

-Ce qu'il te passe par la tête.

-Hum.

-Quand mon grand père est décédé, Hakim et moi on a vrillé. Hakim écrivait, moi pas du tout. J'étais ne colère sur les circonstances de son décés. Et j'étais ne colère contre lui aussi. Alors j'ai écris. Encore, encore et encore. J'ai défoncé plus d'un stylo, mais putain ça faisait du bien.

-Et si ça ne fonctionne pas?

-On trouveras une autre manière pour que t'extériorise.

-Tu m'aides plus que ma propre mère.

-Parce que je ne ressens pas la même douleur qu'elle. Je suis triste pour vous, mais c'est tout. N'en veut pas à ta mère. C'est dur d'être mère et de vivre un deuil en même temps.

-Elle ne devrai pas oublié qu'elle est mère. Parce qu'on a déjà perdu notre père, je veux pas perdre ma mère ne plus. Si elle s'en va, on a plus personne.

-Si, vous avez Lia et moi. On ne vous lâcheras pas. Vous faites parti de la famille. Si tu veux rester plus longtemps, tu restes Sam.

-Merci.

-Tu as vraiment merdé avec cette fille?

-J'ai embrassé sa meilleure amie.

-Donc ouais. je soupire. Explique lui comment tu te sens. Peut être qu'elle va comprendre. Si ce n'est pas le cas, tant pis.

-Ouais.

-Et pleuré fait du bien. Personne ici ne te jugeras, on a tous perdu quelqu'un de proche.

Il se contente de me sourire.